Importation et culture de cannabis : un Russe mis à l’ombre pour deux ans et demi 

Non seulement il transportait du cannabis dans ses bagages mais il s’adonnait également à la culture de cette drogue à son domicile. Le ressortissant russe Vladimir Trofimov a été condamné, le mardi 17 décembre 2019, à deux ans et demi de prison et à une amende de Rs 250 000.  Il a aussi écopé d’une amende de Rs 4000 pour possession de feuilles à rouler.

Vladimir Trofimov, un ressortissant russe âgé de 55 ans, était poursuivi devant la cour intermédiaire pour importation de graines de cannabis, de possession de feuilles à rouler, de possession de cannabis pour la distribution et pour la culture de ces plantes. Ce retraité, domiciliant à Le Morne, avait plaidé coupable des accusations retenues à son égard. 

Le ressortissant russe avait été interpellé le 30 juin 2017 par les limiers de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu) à sa descente d’avion à l’aéroport international de Plaisance. Il avait en sa possession 42 graines de cannabis, dont 39 répartis dans des sachets en plastique tandis que les trois autres se trouvaient dans un morceau de coton qui était dissimulé dans un récipient en plastique. Le Russe avait également 1 320 feuilles à rouler en sa possession. 

Suite à son interpellation, les officiers de la brigade anti-drogue ont effectué une perquisition à son domicile à Le Morne, le 1er juillet 2017. Au total, 1 558.67 grammes de cannabis ont été découverts. La drogue était dissimulée dans plusieurs sachets et récipients transparents. De plus, la police a saisi 161 graines de cannabis pesant 2.9 grammes dans la maison du Russe. Les graines étaient réparties dans de petits colis. 

Dans son verdict, le magistrat Sacheen Boodhoo dit avoir pris en considération les faits et circonstances de cette affaire. Principalement, la quantité et la valeur de drogue saisies. La cour a aussi noté le nombre de variétés de graines de cannabis et de plantes de cette drogue que l’accusé détenait à son domicile.

Le magistrat a statué que la distribution dont l’accusé avait l’intention d’effectuer n’aurait pu se faire sur une base professionnelle mais plutôt à petite échelle. Et cela même si la quantité de drogue saisie ne peut être sous-estimée, selon le magistrat. Ce dernier a ajouté que la cour a aussi pris en compte que l’accusé a un casier judiciaire vierge et qu’il a plaidé coupable des accusations. Pour lui, une peine d’emprisonnement est justifiée. Il a aussi ordonné que les 900 jours que l’accusé a passés en détention préventive soient déduits de la sentence.