De nombreux élèves de la Grade 5 ont relevé le défi de participer aux examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC) cette année. Ils ont travaillé sans relâche, nuit et jour, jonglant entre les deux classes. Au final, leurs efforts n'ont pas été vains, car ils ont brillamment réussi.
Un pari gagnant
En 2024, des élèves de la Grade 5 franchiront une étape importante dans leur vie d’étudiants. Ils intègreront le secondaire avec une année d’avance. Cet exploit a été rendu possible grâce à leur persévérance et leur travail assidu qui finissent toujours par porter leurs fruits. Parmi ces petits prodiges, on retrouve Émilie Mootien, âgée de 11 ans, qui fait la fierté de sa maman, Christine, et de son papa, Frederick. Cette élève du André Glover Govt. School fera ses premiers pas dans le secondaire au Ébène SSS.
Sa maman, employée des pompes funèbres, ne tarit pas d’éloges à l’égard de sa benjamine. C’est avec une grande joie qu’elle nous confie : « J’ai beaucoup hésité avant d’envoyer ma fille au André Glover Govt. School, car, en général, les parents qui habitent à Beau-Bassin aspirent à ce que leurs enfants soient scolarisés aux écoles Philippe Rivalland et Jules Koenig. Cependant, depuis qu’elle a intégré son école, elle s’est toujours distinguée en obtenant d’excellents résultats ». C’est l’enseignante de sa fille qui lui a demandé si elle voulait que celle-ci participe au PSAC cette année.
Vif intérêt pour les études
Après mûre réflexion, Christine a fini par accepter. « Comme Émilie montre un vif intérêt pour les études, nous avons pris la décision de la faire composer les examens du PSAC. En parallèle, elle a pris part aux de examens de la Grade 5 et suivait également des cours de catéchisme pour sa Première communion. D’ailleurs, elle a célébré sa Première communion pendant la phase des examens. Malgré toutes ces difficultés, elle a relevé le défi avec brio », dit-elle.
Christine se rappelle que pendant la période des révisions, Emilie évitait les sorties, préférant se consacrer à ses études. Sa seule sortie était la messe. Toutefois, elle n’a pas voulu lui mettre la pression, car elle savait, qu’en cas d’échec, sa fille allait pouvoir composer le PSAC l’année prochaine. Notre interlocutrice ajoute : « Elle se réveillait à 5 heures du matin pour réviser et elle a donné le tout pour le tout ».
Selon elle, Émilie est une enfant très gentille, obéissante et passionnée quand elle décide de foncer. « Je tiens à remercier ses enseignants pour leur encadrement, ainsi que les membres de la famille, dont ses oncles, qui ont assuré qu’elle ne manque de rien », indique-t-elle. Juste après ses examens, mère et fille ont mis le cap sur Rodrigues où elles ont passé une dizaine de jours pour qu’Emilie puisse décompresser après cette période stressante.
« J’ai eu une distinction, c’est-à-dire 1 unité dans toutes les matières. Je suis très contente. J’ai travaillé dur en révisant et en prenant des leçons », confie, pour sa part, Émilie qui aime chanter et dessiner. Elle aspire un jour à devenir enseignante. « J’aime beaucoup apprendre et je souhaite, un jour, enseigner afin de partager mes connaissances acquises », ajoute-t-elle.
Des efforts assidus couronnés de succès
Nuha Dhunnoo, une habitante de Forest-Side âgée de 10 ans, a également réussi avec brio le PSAC. Cette élève de Grade 5 à la Doha Academy s’est donnée à fond dans la préparation des examens. Son dur labeur a fini par payer. Sa mère, Nadia, qui a deux autres filles, ne cache pas sa joie. « Elle a décidé de prendre part aux examens en étant en Grade 5. Elle a réussi et a eu de très bons résultats, c’est-à-dire, une distinction dans toutes les matières. C’était stressant, mais elle a persévéré », relate cette fonctionnaire.
Toutefois, le chemin vers le succès a été long et ardu. En effet, il arrivait à Nuha d’être fatiguée avec les révisions et les leçons. « Ses journées étaient bien remplies avec des leçons qui prenaient parfois fin vers 18 h 00. Cependant, malgré la lassitude et les nombreux défis, ma fille a persévéré, avec l’aide précieuse de ses enseignants. Elle consacrait ses matinées à réviser avant de se rendre à l'école. Au retour, elle se plongeait dans ses devoirs et ses leçons. Ses week-ends étaient également occupés à travailler des questionnaires », indique la mère.
Aujourd’hui, après tant d’efforts consentis, Nuha est satisfaite de sa performance. « C’était difficile et j’ai beaucoup révisé », confie celle qui aime coudre durant ses moments libres. La fillette compte continuer sur cette même voie pour ses études secondaires qu’elle va effectuer aussi à la Doha Academy.
Épaulé par sa mère enseignante
Jean-Noël Clarel Pothiah, qui réside à Pamplemousses, est un père comblé. Son fils Seth, âgé de 11 ans, a réussi le PSAC, même si rien n’était gagné d’avance. « En effet, au départ, quand mon fils a décidé de se lancer dans cette aventure, on n’était pas trop certain que c’était le bon choix. Il y a une amie qui l’aidait dans ses études. Elle nous a assuré que Seth était prêt pour prendre part au PSAC. De plus, sa maman qui est aussi enseignante a joué un rôle essentiel », relate notre interlocuteur. Seth, précise-t-il, a révisé intensément jusqu'au tout dernier moment. « Confronté à deux examens en même temps, il n'a pas cédé à la pression, étant déterminé à réussir. Heureusement, ses efforts ont été couronnés de succès et il a décroché une distinction dans toutes ses matières », ajoute-t-il.
Seth admet lui aussi que le chemin vers le succès a été semé d’embûches, mais il n'a jamais baissé les bras. « Mes journées étaient remplies de révisions, commençant tôt le matin avant l'école, suivies de leçons et de devoirs. J’ai bénéficié du soutien de ma maman et je suis content d’avoir réussi », relate ce fan de Manchester United. Celui qui rêve de devenir steward poursuivra ses études secondaires au collège Rabindranath Tagore.
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