Îlot Gabriel: La vie renaît

Depuis la résiliation du bail de Blue Ocean Co Ltd en mars, les employés du service des Bois et forêts et du National Park and Conservation Service (NPCS) ont repris possession de l'Ilot Gabriel. Les travaux de restauration ont démarré en vue du lancement d’un projet d’écotourisme sur l’île. À 11 km de la côte nord, d’une superficie de 42 hectares, cette réserve naturelle a une flore et une faune très riches. La végétation est surtout indigène. On y trouve le veloutier vert et le bois matelot. « Nous avons placé des panneaux pour que les visiteurs se comportent de manière responsable durant leur promenade », explique Vishnu Tezoo, Forest Conservator au ministère de l’Agro-industrie. Plusieurs kilos de déchets ont été ramassés à la suspension du bail. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"1944","attributes":{"class":"media-image alignnone size-full wp-image-2061","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Gabriel Island"}}]] La deuxième partie du projet de restauration est le recensement des espèces animales. L'Ilot compte trois espèces de lézard endémique, dont l’orange tailed skink, ainsi que plusieurs oiseaux marins, comme le paille-en queue. Selon le ministère de l'Agro-industrie, l’îlot à subi plusieurs dégradations depuis 2007, année où il a été loué à bail à Jairaj Woochit. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"1943","attributes":{"class":"media-image alignnone size-full wp-image-2060","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Orange tailed skink"}}]] Le bail a été renouvelé une deuxième fois en 2014 pour une période de 21 ans. L’agent rouge a imposé un tarif d’entrée de Rs 600 aux touristes et aux Mauriciens, pour entretenir l’îlot et y développer un projet d’écotourisme. Or, selon un rapport du ministère en début d’année, l'île a été complètement négligé. C’est la raison pour laquelle le bail a été résilié en mars 2015. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"1942","attributes":{"class":"media-image alignnone size-full wp-image-2059","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"ecotourisme"}}]] [blockquote]« Mon ministère s’assurera que tous les moyens soient accordés aux restaurateurs afin que les espèces qui s’y trouvent ne soient pas menacés. Nous travaillons déjà sur un nouveau plan d’écotourisme », a affirmé le ministre Mahen Seeruttun.[/blockquote] Chaque jour, une moyenne de six catamarans accostent l’île. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"1941","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-2058","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Agroindustrie"}}]] Des officiers de l’Agroindustrie et le ministre Mahen Seeruttun (en jaune)  ont effectué une visite de l’îlot jeudi dernier.