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Il commet l’irréparable avec son arme de service : les derniers instants du policier retracés sur les caméras de surveillance

La force policière perd un des leurs. Un constable, âgé de 51 ans, a connu une fin tragique. Cet habitant de Vacoas a été découvert, vendredi matin, dans le bâtiment 1 Cybercity, à Ébène, portant une blessure à la poitrine. Son arme de service était à ses pieds. Tout porte à croire qu’il a commis l’irréparable en se tirant une balle.

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La victime comptait une trentaine d’années au sein de la force policière. Cet élément de la Special Supporting Unit (SSU) était rattaché aux Head Quarters de la Western Division il y a environ trois mois. Jeudi soir, il a pris son service à 23 heures au huitième étage de la tour 1 Cybercity, à Ébène, où se trouve l’ambassade de l’Arabie-saoudite.

Les enquêteurs de Rose-Hill sont en présence des images des caméras de vidéosurveillance.  Le policier y est aperçu, prenant son service. Il passe une bonne partie du temps à sa place, son cellulaire à la main qu’il ne cesse de consulter. Puis, il se lève et emprunte les cages d’escaliers. Il est seul. Les caméras ne couvrent pas complètement cette partie de l’étage. Le policier est vu pour la dernière fois vers minuit.

C’est un agent de sécurité qui effectuait sa ronde qui a découvert le policier dans les cages d’escaliers, vers 4 h 30, vendredi matin. Le policier était allongé face contre terre. Le vigile a d’abord pensé que l’homme en uniforme avait eu un malaise. Il l’a retourné sur le dos. Sa chemise était en sang. L’agent de sécurité a ainsi constaté que le policier portait une blessure à la poitrine. Son arme à feu était à ses pieds. 

La police de Rose-Hill, les éléments de la Scene of Crime Office se sont rendus sur place, de même que la police criminelle. Son cellulaire a été récupéré pour être examiné. La thèse de suicide a été avancée. Le corps du policier a été emmené à la morgue de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. L’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, le no. 1 du médico-légal, a attribué le décès à un coup de feu à la poitrine. Il aurait commis l’irréparable. 

Son épouse a été entendue par les policiers. En état de choc, elle a soutenu que son époux l’aurait déjà fait part qu’il subissait des pressions sur son lieu de travail. Au domicile du policier, c’est l’incompréhension. « Nous ne savons pas comment cela a pu se produire, pourquoi il a agi de la sorte. Son épouse est abasourdie par ce qui s’est passé », lâche un des frères du policier. Ses obsèques sont prévues pour ce samedi.

 

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