Faits Divers

Il agresse son beau-frère avec un harpon - Le suspect: «J’ai essayé de le raisonner»

Baleeram Luximon
Dawoossen Bappoo, 68 ans, est admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Victoria, Candos. Dimanche, au cours d’une dispute, il a été grièvement blessé par son beau-frère Baleeram Luximon, 73 ans, au cou avec un harpon. Arrêté, Baleeram Luximon, un habitant de La Gaulette, soutient que c’est son beau-frère qui aurait lancé les hostilités. « J’ai essayé de le raisonner, mais le coup est parti », a-t-il dit aux policiers. Peu après l’incident, il s’est rendu de son propre chef à la police. Il a expliqué qu’il était chez lui lorsque, vers 18 h 25, il aurait entendu son beau-frère Dawoossen Bappoo en train de hurler à l’extérieur. [blockquote]«Monn sorti. Li ti sou linflians lalkol. Il proférait des jurons pour je ne sais quelle raison», a-t-il dit aux policiers.[/blockquote] Baleeram Luximon dit avoir tenté de le ramener à la raison. En vain. C’est ainsi qu’il dit avoir pris un harpon qui se trouvait sous un manguier. Les deux hommes en sont venus aux mains et le coup est parti. Dawoossen Bappoo a été atteint au cou. « J’ai entendu quelqu’un crier. Je suis sortie voir. C’est alors que j’ai vu mon beau-frère gisant au sol, en sang. Il avait un harpon dans le cou et mon époux se trouvait à ses côtés », relate l’épouse de Baleeram Luximon. Alertés, les proches du suspect et de la victime ont accouru sur place et ont transporté Dawoossen Bappoo d’urgence au centre de santé  Yves Cantin. Il a, par la suite, été transféré à l’hôpital de Candos, où le harpon a été retiré de son cou. Son état de santé inspirant de vives inquiétudes, Dawoossen Bappoo se retrouve à l’unité des soins intensifs. Les proches disent ne pas comprendre ce qui s’est passé. « Il leur arrivait de se disputer, mais cela n’allait pas plus loin », explique Beto, un autre beau-frère. Baleeram Luximon a comparu devant le tribunal de Bambous, mardi, sous une charge provisoire d’agression avec préméditation. Il a été reconduit en cellule policière. Quant à la victime, elle se remet graduellement. « Il a repris conscience », nous dit l’un des fils de Dawoossen Bappoo.
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