Dès son annonce, elle avait fait monter la température entre médecins et infirmiers. Cette mesure consistant à accorder 10 minutes de consultation à chaque patient est déjà une réalité puisque plusieurs médecins dans les cinq hôpitaux régionaux ont commencé à l’appliquer. Pourtant, la Medical and Health Officers Association (MHOA) avait affirmé, lors de sa manifestation devant l’hôtel du gouvernement le mercredi 18 septembre, qu’un moratoire de deux semaines serait accordé au ministère de la Santé pour qu’il ait le temps de prendre ses dispositions.
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Contacté pour une réaction, Yovan Ramharai, trésorier de l’association, tente de remettre les pendules à l’heure. Il fait ressortir que le syndicat n’a en aucun cas donné de mot d’ordre, confirmant dans la foulée qu’un délai a bel et bien été accordé au ministère. Selon lui, si certains médecins généralistes ont commencé à appliquer cette mesure, c’est parce qu’ils se sont sans doute rendu compte qu’ils n’accordaient pas suffisamment de temps aux patients.
Quid de l’impact que cela pourrait avoir sur les autres patients en termes de délai d’attente ? « Nous n’avons reçu aucune plainte de l’administration de l’hôpital nous informant que les files d’attente étaient trop longues », répond Yovan Ramharai.
Nous apprenons que « pour le moment », le ministre de la Santé Anwar Husnoo n’envisage pas de faire de commentaires sur les revendications des médecins généralistes. Une lettre émanant du bureau du Senior Chief Executive du ministère a néanmoins été adressée à Narendranath Gopee, négociateur du syndicat, pour une éventuelle rencontre « si nécessaire ». La MHOA n’a pas encore pris de décision par rapport à la formulation de cette rencontre.
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