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Homophobie et transphobie : la bataille pour une société plus tolérante

Stéphanie entourée de ses invités. Stéphanie entourée de ses invités.

Célébrée ce 17 mai, la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie a été au centre de l’émission « En toute confidence » le lundi 15 mai.

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Stéphanie Cerdor avait pour invités Carou Labonne, travailleur social, Sylvian Sébille, photographe, Franceska Jupin, modèle, Océanne, chorégraphe et Pauline Verner, directeur du Collectif Arc-en-Ciel.

«La personne ayant une sexualité différente est contrainte de se faire toute petite en écoutant les commentaires acerbes et les piques lancées par ses camarades et ses proches sans pouvoir réagir. Les gens nous regardent bizarrement même quand nous décidons de dévoiler notre vraie personnalité. Je me souviens de cette étape difficile.

Car je me sentais mal à l’aise. Je m’interrogeais sur la façon dont on me dévisageait », a révélé Carou Labonne, travailleur social. Et de poursuivre qu’une incompréhension de la part de son entourage peut créer un sentiment d’humiliation chez celui qui est en conflit avec son sexe biologique. La victime de l’homophobie et de la transphobie peut se sentir le besoin de cacher son orientation sexuelle et son identité.

D’autres personnes assument toutefois ce qu’elles sont et osent faire face au regard de la société. Franceska Jupin, modèle, a relaté qu’il était né garçon, mais qu’il ne s’était jamais senti bien dans sa peau. Dès son enfance, il se sentait plus fille. Mais les choses étaient beaucoup plus faciles pour lui, puisque ses parents l’avaient compris et accepté. « Ma première confidente était ma sœur aînée. Puis j’ai assumé pleinement ce que j’étais au point de commencer des traitements hormonaux à l’âge de 15 ans.

Je voulais me sentir plus femme. Je vis à présent ma pleinement vie. Je me sens bien dans ma peau et j’aime quand les gens me regardent et me voient comme une femme. Le plus important, c’est d’avoir le soutien de sa famille. D’ailleurs, sur la photo prise par le photographe Sylvian Sébille pour la campagne contre l’homophobie et la transphobie, c’est ma mère qui se tient à côté de moi. »

Dans la foulée, Pauline Verner, directeur du Collectif Arc-en-Ciel, a souligné que la campagne de sensibilisation contre l’homophobie et la transphobie fait la part belle cette année à deux thèmes. Le premier, « Idantité Konzigé » vise à transmettre le message essentiel, à montrer la diversité des êtres humains et la richesse de toutes les facettes d’un individu.

Le second « The Human Project », a souligné Pauline Verner, entend donner un visage plus humain à cette opération. « Dix-neuf modèles sont dans le point de mire de Sylvian Sébille. Ils contribuent tous au changement de mentalité de la population. »

 

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