Heures supplémentaires non payées: grogne du personnel hospitalier

La grogne gagne l'ensemble du personnel du service de santé publique. Las d'attendre les arrérages pour les heures supplémentaires, des représentants de divers départements de la Santé seront devant le siège du ministère pour faire entendre leurs doléances. Ambulanciers, infirmiers, 'Attendants' et médecins vont exprimer leurs griefs. Cela à l'initiative de l'Union des employés du ministère de la Santé. Pour eux, les montants dus pour les heures supplémentaires doivent leur être payés dans les meilleurs délais. Dans certains cas, le montant serait assez conséquent. Ce n'est pas normal que ceux qui ont travaillé au-delà des heures normales ne voient pas leurs efforts récompensés avec ce paiement, tonnent les représentants des divers syndicats.

Heures supplémentaires

Selon Krishnadev Boodia, du Ministry of Health Transport Service, ce retard dans le paiement de ces heures supplémentaires cause nombre d'inconvénients pour certains membres du syndicat. Il cite le cas d'un père de famille qui attendait ce paiement pour financer le mariage de sa fille. De son côté, le Dr Waseem Ballam, de la Medical & Health Officers Association (MHOA), dénonce le non paiement des 'increments' et augmentations par rapport au PRB ainsi que les « travaux supplémentaires » effectués. Cette situation peut représenter un manque à gagner de Rs 15 000 pour les médecins, dit-il. [blockquote]« Nous faisons des efforts pour assurer le service, mais nous ne pouvons être pénalisés en raison d'un manque aigu de personnel au département Finances du ministère », soutient le Dr Ballam.[/blockquote] Selon les informations qu'ils ont obtenues, le ministère aurait coupé les heures supplémentaires à ce département. Ce qui expliquerait  les retards dans certains paiements. Rajshree Thylamay, de l'Union des employés du ministère de la Santé, explique que des négociations ont été entamées avec le ministère depuis plusieurs mois. Dans certains cas, les paiements ont été effectués, mais ceux qui avaient été promis pour la fin du mois d'octobre n'ont pas encore été réglés. D'où la manifestation de ce jeudi 5 novembre. « Il y a une trop grande lourdeur dans le paiement de ces heures sup », avance-t-elle. Elle déplore le manque de dialogue entre le ministre Anil Gayan et les syndicats. « De tous les ministres de la Santé, c'est la première fois qu'on en rencontre un qui refuse le dialogue avec les syndicats et qui prend des décisions sans consultation aucune ». Selon les dispositions de la loi, ils ne seront qu'une dizaine de personnes pour exprimer leurs griefs devant le siège du ministère de la Santé entre midi et 13 heures.