Ça a chauffé lors de la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, Arvin Boolell, l'Asssemblée nationale, ce lundi 15 juin. Au cœur de la polémique, la compagnie Hyperpharm Ltd. Lors de cette séance, le leader de l'opposition a été expulsé. Il a refusé de quitter l'hémicycle malgré l'intervention du sergeant at arms. La séance a été suspendu. Arvin Boolell a été autorisé à regagner sa place...après avoir présenté ses excuses.
La PNQ du jour était axée sur l'achat de produits pharmaceutiques durant le confinement. Arvin Boolell a voulu, entre autres, connaître le nom du fournisseur qui, selon lui, « a soumis cette offre sans aucune exigence sur la conformité des médicaments aux normes ».
Arvin Boolell a allégué que la société Hyperpharm Ltd « a été sélectionnée alors qu'elle avait été jugée non conforme par le comité d'évaluation ». Selon lui, la firme « ne satisfaisait pas les normes de base de l'organisation mondiale de la Santé ».
Le leader de l’opposition est allé plus loin en affirmant que « ni le certificat des produits pharmaceutiques ni la conformité du certificat n'ont été demandés pour s'assurer la qualité des produits. Mieux cette entreprise ne possède pas de certificat de production pharmaceutique pour le commerce international ».
Le ministre de la Santé a répliqué qu’une enquête a été initiée sur la firme Hyperpharm, qui avait fourni des médicaments, durant le confinement.
À une question du leader de l'opposition, Kailesh Jagutpal devait répliquer « le ministère suit toutes les procédures, comment peut-il dire que le médicament n'était pas conforme aux normes ? C'est le comité qui doit décider. »
Le ministre de la Santé a demandé à Arvind Boolell de citer des noms, ainsi que ceux des médicaments afin de pouvoir lui répondre sur la conformité des ces produits ou des fournisseurs.
Arvin Boolell a voulu alors savoir si le ministre pouvait confirmer que la demande d’approvisionnement « avait été rejetée par le comité d’évaluation mais ensuite maintenue par une décision à un niveau hiérarchique supérieur. Peut-il le confirmer? ».
Un peu plus tôt, le ministre de la Santé avait indiqué que Rs 93, 5 millions avaient été déboursées pour l’achat de médicaments durant le confinement. Un exercice qui avait été effectué dans le cadre d'un « Emergency Procurement » au lieu de l’appel d’offres habituel.
Nous avons sollicité la version d’Ashvin Bundhun, l'un des directeurs de la compagnie Hyperpharm. Sa secrétaire nous a déclaré qu’il reviendrait vers nous un peu plus tard.
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