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Foire de Rose-Belle : l’arrivée de 25 autres exposants contestée devant la Cour suprême

Foire de Rose-Belle Les contestataires disent que la foire est suffocante les mercredis et les jeudis.

Trois occupants d’étals à la foire de Rose-Belle ont logé une demande d’injonction devant la Cour suprême. Abdool Mujid Khan Chonnoo, Krissoonduth Ramdoss et Kamaljeet Borthosow contestent les travaux d’aménagement en vue d’accueillir 25 autres exposants.

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Les plaignants disent craindre une situation chaotique avec l’arrivée de 25 autres exposants à la foire de Rose-Belle. Trois commerçants et occupants d’étals des lieux ont logé une demande d’injonction devant la Cour suprême.

La demande a été examinée par le juge Patrick Kam Sing, siégeant en référé, le 23 octobre 2018. Celui-ci a refusé d’émettre l’injonction. Il a toutefois convoqué le représentant du conseil de district de Grand-Port (cité comme défendeur) et celui du ministère des Collectivités locales (codéfendeur) devant la cour le mardi 6 novembre. Ces derniers devront expliquer pourquoi le juge ne doit pas émettre cette injonction.

Dans leur affidavit rédigé par l’avoué Pazany Thandarayan, les trois contestataires avancent que le marché de Rose-Belle opère depuis 2010 et compte 1 700 opérateurs. Certains vendent des légumes, des fruits, des produits alimentaires et des vêtements, entre autres. La foire est ouverte deux jours par semaine, les mercredis et les dimanches, de 6 à 18 heures.

Ils avancent que leurs revenus de ce commerce au marché de Rose-Belle, au fil des années, ont considérablement baissé en raison du nombre de commerçants autorisés par le conseil de district à y exercer.

Éclairage inapproprié

Les trois occupants font valoir que l’espace qu’ils occupent est « restreint et qu’il n’y a pas d’éclairage approprié » dans les locaux qui abritent le marché. Cela de sorte qu’ils doivent apporter leurs lampes et torches portables, afin de ranger leurs marchandises dans leurs stands respectifs. Un problème qui s’aggrave en hiver, assurent les trois commerçants.

Ils ajoutent qu’il n’existe pas de système de drains approprié pour évacuer les eaux de pluie. Ce qui fait qu’ils subissent de lourdes pertes chaque fois qu’il pleut. Le toit du marché, recouvert de tôles ondulées, fuit en plusieurs endroits.

Dans leur affidavit, ils se plaignent aussi du manque d’espace de parking. Ce qui rend difficile le chargement et le déchargement des marchandises. Ils décrient aussi le fait que de nombreux colporteurs clandestins opèrent autour du marché de Rose-Belle, les mercredis et  les dimanches.

Or, soutiennent les plaignants, depuis le 18 octobre 2018, des travaux de construction ont commencé sans qu’ils aient été consultés au préalable, cela afin d’accueillir 25 autres exposants. Les trois commerçants, disent craindre, « une situation chaotique » si le projet va de l’avant. Ils craignent que l’accès au marché soit réduit de façon importante.

Ils disent se sentir suffoqués durant la période estivale, en particulier en décembre. Cela avec la trentaine de vendeurs de gâteaux, qui utilisent une bouteille de gaz pour leur commerce. Et du fait qu’il n’y ait pas de système adéquat d’extraction d’air. D’où leur demande pour que le juge en chambre intervient en attendant qu’ils logent leur action principale.

 

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