L’ancien nº 1 de la défunte First City Bank est poursuivi pour abus de pouvoir et non-respect des dispositions de la loi contre le blanchiment d’argent. Son procès aura lieu le 24 mai 2018, soit quinze ans après les faits reprochés.
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Rohit Auckle, ancien Chief Executive Officer de la défunte First City Bank (FCB), a comparu devant la cour intermédiaire le mardi 27 février. Cela en marge d’un procès que lui intente l’Independent Commission Against Corruption (Icac).
L’homme répond de cinq accusations d’abus dans l’exercice de ses anciennes fonctions et d’une accusation d’avoir autorisé une transaction en espèces, supérieure à la limite autorisée par la loi contre le blanchiment d’argent (la Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act).
Dans les faits, le prévenu est accusé d’avoir, entre le 7 août 2003 et le 27 juillet 2004, avalisé le décaissement de cinq prêts totalisant Rs 50 millions en faveur de la compagnie Skyline Limited. Décaissement avalisé comme suit : Rs 4,9 millions le 7 août 2003; Rs 15,1 millions le 14 août 2003; Rs 3 millions, le 17 septembre 2003; Rs 15,8 millions, le 12 janvier 2004 et Rs 11,2 millions le 27 juillet 2004.
Selon l’Icac, ces montants ont été décaissés sans l’aval du conseil d’administration de la FCB et contrairement aux règles établies. Il est aussi poursuivi pour avoir, le 8 août 2003, autorisé le paiement de Rs 2 millions en espèces à l’homme d’affaires Rooplall Beerjeraz. Rohit Aukle est défendu par Me Robin Ramburn. Il a plaidé non coupable des accusations retenues contre lui.
À l’appel de l’affaire, mardi devant le magistrat Pranay Sewpal, Me Robin Ramburn, a présenté une motion pour faire enlever des extraits contenus dans les cinq dépositions données par son client à l’Icac. Il s’agit des extraits où son client est confronté à la version du témoin feu Mamad Rafic Owadally, ancien cadre de l’ex-FCB. L’avocat de la défense a plaidé le fait que, vu que ce dernier est décédé, sa version ne peut être admise en cour au risque de voir ce témoignage devenir des ouï-dire (hearsay evidence).
Me Atish Roopchand, avocat de l’Icac, n’a pas objecté à la requête. Toutefois, il a demandé un renvoi afin de revoir les cinq déclarations et apporter les modifications qui s’imposent. L’affaire a donc été ajournée au 24 mai 2018, date à laquelle, le procès sera pris sur le fond.
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