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Fête des morts, fête des fleurs

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Rose, anthurium, gerbera, chrysanthème... En tiges, bouquets ou gerbes, elles servent à fleurir les tombes pour rendre hommage aux défunts, en ce 2 novembre. Cela va de soi : la vente est en hausse dans le secteur floral. Et la plupart des fleuristes voient la vie en rose.

Fête des morts

Des fleurs et des bouquets en voulez-vous, en voilà ! Ils sont surtout destinés à orner les tombes et les caveaux en hommage aux défunts, en ce 2 novembre pour la fête des morts. « Comme le 2 novembre est férié, c’est une aubaine pour les producteurs de fleurs et les fleuristes car de nombreux Mauriciens en profitent pour aller au cimetière et fleurir les pierres tombales et les sépultures », indique Shirley Rajoo, fleuriste chez La Cabane à fleur, à Quartier-Militaire. Elle prévoit une hausse de 10 % dans la vente de fleurs. Malini Pillay, fleuriste à Grand-Baie, abonde dans le même sens. « J’estime qu’il y aura une augmentation dans la vente des fleurs, comme chaque année d’ailleurs à cette période. »

Nettoyage
Certains en profitent pour nettoyer les tombes.

« La plupart des Mauriciens s’approvisionnent en fleurs au marché mais des fois, elles sont volées au cimetière et revendues à un prix inférieur, confie un fleuriste à la gare de Victoria, Port-Louis. Plusieurs personnes préfèrent ainsi en acheter pour pas cher. Donc, il m’est difficile de dire si je bénéficierai d’une augmentation des ventes. » Même son de cloche du coté de Vicky Mahadewa, propriétaire de Fleuriste Stapelle.

Tombe

Il révèle que plusieurs cas de vols de fleurs ont été rapportés par ses clients dans les cimetières. « Lorsque d’autres membres de la famille vont sur les tombes un peu plus tard, ils constatent que les gerbes ont disparu… Un peu plus loin et aux abords du cimetière, il y a des personnes qui vendent des fleurs pour pas grand-chose. Ce sont celles qui ont été initialement déposées par d’autres membres de la famille sur les pierres tombales et autres stèles. »

Fleurir une tombe c’est rendre hommage aux chers disparus.
Fleurir une tombe c’est rendre hommage aux chers disparus.

Si le consommateur peut normalement se fier à la saison des fleurs, actuellement il y a un grand manque de variétés locales sur le marché. De ce fait, plus de 85 % des fleurs sont importées, indiquent nos intervenants. Quant aux prix, certains affirment que pour la fête des morts, ils vendent à moins cher afin de répondre aux besoins et à la bourse de tout un chacun.

Après la messe, les croyants se rendent au cimetière.
Après la messe, les croyants se rendent au cimetière.

Les prix pratiqués par fleur

Les prix pratiqués par fleur

Rose  Rs 25-Rs 35
Gerbera Rs 15-Rs 25
Anthurium Rs 5-Rs 25
Glaïeul Rs 30
Carnation Rs 15-Rs 20
Chrysanthème Rs 35-Rs 40

Quatre raisons à la chute libre de la production locale 

  • Absence de main-œuvre
  • Insuffisance de bagasse
  • Fleurs affectées par des maladies
  • Manque de fumier

Fête des morts : en communion avec les défunts

Fête des morts

En ce vendredi 2 novembre, les chrétiens commémorent les morts. Ils vont assister à une messe et se rendent au cimetière. « Vivant ou mort, nous sommes en communion. Nous faisons tous partie des membres du corps du Christ. Même après leur départ, les défunts ne sont pas oubliés. En ce 2 novembre, nous prions donc pour eux. C’est pour cela que la fête des morts est proche de celle de la Toussaint. Le cimetière est un lieu de mémoire. De ce fait, nous nettoyons les tombes et les agrémentons avec des fleurs. Nous manifestons notre affection à ceux qui nous ont quittés », explique le père Sylvio Lodoïska.

 

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