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Fête de l’Indépendance : Yajna Haulkory, une amoureuse du quadricolore

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Elle affirme qu’elle est Mauricienne jusqu’au bout des ongles. Yajna Haulkory, 20 ans, une habitante de St-Julien d’Hotman, village situé dans l’est de Maurice, voue une passion sans bornes à son «zoli tizil» et aux différentes cultures présentes dans l’île. Une passion pour son pays qui saute aux yeux surtout en ce jour où l’on célèbre les 52 ans de l’Indépendance de Maurice.

Yajna Haulkory sur un collage de photos qu’elle a posté sur Facebook pour exprimer son amour des différentes cultures à Maurice.
Yajna Haulkory sur un collage de photos qu’elle a posté sur Facebook pour exprimer son amour des différentes cultures à Maurice. 

Sur sa page Facebook, Yajna Haulkory, arbore fièrement des photos d’elle avec son quadricolore. « Je n’utilise pas trop Facebook, mais à l’approche de la fête de l’Indépendance, j’active temporairement mon compte pour publier mes photos avec notre quadricolore », dit-elle avec un grand sourire.

 Cette année, elle a décidé de faire des collages de plusieurs photos d’elle dans les tenues traditionnelles des différentes cultures à Maurice. « J’ai aussi fait un petit montage vidéo sur le chant ‘nou zenfant pays moris’ avec les photos que j’ai publiées sur mon compte », partage cette adepte de la photographie. 

 Sur les montages que Yajna a faits, elle a porté plusieurs tenues qui représentent chaque religion ou culture présente à Maurice. « Ma mère m’a aidée avec le maquillage et mes vêtements. J’ai bien aimé porter le hijab, le kashthi, ma combinaison de séga et mon sari », confie-t-elle. 
 Ruban quadricolore au poignet, bandeau quadricolore sur la tête, et face painting rouge, bleu, jaune et vert sur le visage, elle s’assoit sur son canapé pour nous expliquer son amour pour sa patrie en ce 12 mars.

«Je suis Mauricienne avant tout …»

Cet amour pour le pays et les différentes cultures de Maurice lui vient de ses grands-parents et de ses parents Sanjay et Jaya. « Nou enn fami qui kontan nou pei. Nous célébrons toutes les fêtes religieuses avec notre grande famille, que ce soit l’Eid, la fête du Printemps et Cavadee, entre autres », confie-t-elle le visage radieux en énumérant les bons repas servis lors de ces célébrations entre famille.

 « Nous célébrons des fêtes à thème dans la famille et en plusieurs occasions nous avons choisi les thèmes des cultures, ou chaque membre de la famille s’habillait en tenue traditionnelle », ajoute Yajna. Son père est enseignant au Mauritius Institute of Training and Development. Sa mère est femme au foyer. Elle a un frère, âgé de 16 ans.

 Chez les Haulkory, l’heure est déjà à la fête. Cinq drapeaux de Maurice ornent le toit de la maison depuis le 10 février. La fête de l’Indépendance est une fête qu’ils accueillent impatiemment.

 « D’habitude, nous assistons à la cérémonie en direct au Champ-de-Mars, mais cette fois-ci, on va se réunir pour y assister autour du petit écran (les célébrations officielles au Champ-de-Mars ont été annulées. À la place, une cérémonie solennelle de lever du drapeau aura lieu à la State House à midi, Ndlr) ».  

Yajna Haulkory raconte qu’à chaque fois que l’hymne national retentit, elle a des frissons.

« Quand j’étais en vacances en Europe, je me sentais dépaysée, car, là-bas, c’est différent. Ici à Maurice, on est bien entouré et il y a une chaleur humaine qu’on ne voit pas partout. C’est ça la beauté de Maurice », observe-t-elle. 

Elle aime le partage des cultures et invite souvent ses amis chez elle lors des fêtes religieuses. Elle, qui a étudié au collège St Andrews à Rose-Hill, a assisté aux messes, et a même chanté dans la chorale, même si elle est de foi hindoue.

«J’aime le sega »

« Quand je rencontre des personnes de l’étranger, je leur parle de mon pays. J’ai envie de montrer au monde, ô combien Maurice est un pays formidable », s’enthousiaste celle qui ne peut résister à se déhancher sur du séga.

« Kouma mo tann sega, difisil pou ress enplass, sa dan mo disan », confie-t-elle. 

 Lors d’un de ses visites à l’étranger, Yajna a même initié des amis espagnols au sega tambour. « L’année dernière quand ils sont venus en visite à Maurice, ils voulaient tant danser le sega ! » dit-elle tout sourire.

 « On s’est battu pour obtenir notre indépendance. Il faut la célébrer comme il se doit ! » affirme-t-elle. Ce sera avec triangle, ravanne et maravanne que les Haulkory et leurs proches voisins célébreront la fête de l’Indépendance ce jeudi 12 mars.

 

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