Faiz Hossenbocus: un homme aux multiples facettes

Informaticien, formateur, directeur d’entreprise… Faiz Hossenbocus est passé maître dans l’art de changer d’occupation. Toutefois, la plupart du temps, il excelle dans son rôle d’expert en marketing. Cet homme de 49 ans accorde autant d’importance à son rôle de président du Rotary Club de Grand-Baie. Son succès, il le doit à sa créativité. À l’âge de 14 ans, Faiz Hossenbocus se considérait déjà comme un entrepreneur. « J’étais curieux et ma tête était remplie d’idées. J’ai commencé très jeune à créer des choses, ce que je fais toujours d’ailleurs », confie-t-il. Son dernier projet : l’ouverture de Love Life, une pharmacie self-service, au rez-de-chaussée d’Orbis Court, Quatre-Bornes. « Ma belle famille gère plusieurs pharmacies. Évoluant dans le domaine du mar-keting, j’ai décidé d’ouvrir une pharmacie selon un nouveau concept  pour mieux nous positionner sur le marché local tout en respectant les normes internationales », explique-t-il.

Solutions personnalisées

Outre cette pharmacie où il passe le plus clair de son temps, Faiz Hossenbocus est aussi directeur de la compagnie Acclivity, qui propose des solutions en ‘digital marketing’. « Nous offrons aux firmes des solutions personnalisées. Elles peuvent varier entre la gestion des activités sur les réseaux sociaux et la révalorisation des sites web », explique  cet habitant de Moka. Acclivity dispense également des formations, assurées par son directeur. Celles-ci ont trait à la communication, à la gestion des conflits (Conflict Management) ou à l’étiquette en affaires, entre autres.

Gravir les échelons

Toutefois, la route a été longue avant que Faiz Hossenbocus ne se mette à son propre compte. Tout a commencé lorsque le jeune homme a décroché ce qui était connue comme ‘la petite bourse’ à l’époque. Cela lui permettra de poursuivre ses études secondaires au John Kennedy College. Élève appliqué, il étudiera la chimie, la physique et les maths. Mais, après le cycle secondaire, il va se consacrer à l’informatique. Il passera environ 17 ans à travailler pour le groupe Harel Mallac. De simple programmateur, il gravira les échelons pour devenir chef de projet, Sales Engineer, puis Manager. Ensuite, il sera Training Centre Manager chez Ceridian de 2011 à 2014, avant de lancer Acclivity Consulting Ltd. À ce jour, son curriculum vitae comprend une impressionnate liste de qualifications, dont un Masters in Business Administration (MBA) et un Post Graduate Diploma en Management (PGDM) du Management College d’Afrique du Sud. Il est également un formateur certifié en informatique et management. Il est aussi enregistré auprès de la Tertiary Education Commission (TEC) comme chargé de cours.

« La mission du Rotary Club  »

En 2006, Faiz Hossenbocus rejoint le Rotary Club de Grand-Baie. [blockquote]« Le Rotary a pour mission de se mettre au service des autres, de venir en aide aux gens. En rejoignant ce club, j’avais l’impression de faire quelque chose de concret pour ceux qui en ont besoin », confie-t-il.[/blockquote] Il considère cette aventure comme l’une des plus enrichissantes, car elle lui a permis de faire des rencontres intéressantes tout en agrandissant son réseau de contacts. Élu président en juillet dernier, il avouera prendre goût à ce nouveau rôle en dépit des nombreux défis et difficultés que cela implique.

Chef d’entreprise affable

Son secret pour gérer la pression ? Une bonne organisation, mais aussi une dose de « self-awareness », la connaissance de soi. « Je pense que c’est ma plus grande force. Je m’interroge souvent et je me remets en question régulièrement », assure-t-il. Pour garder le cap, il se réfugie tantôt dans la lecture et tantôt dans la religion. Se décrivant comme un homme pieux, il indique que sa foi lui permet de « rester connecté au Créateur ». Pour lui, il est important de s’intéresser à ses collaborateurs. « Certains directeurs se contentent de diriger leur personnel. Moi, je leur indique la direction à prendre. Vu que je forme les gens depuis 1989, je prends du plaisir à leur expliquer comment et pourquoi effectuer certaines tâches. De plus, je crois fermement que l’autonomisation constitue la meilleure façon de gérer son personnel», conclut-il.