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Examens: des aspirants médecins dans le doute

Ils ont appris au cours d’une émission radiophonique qu’ils devraient passer de nouveaux examens pour être enregistrés comme médecins. Ces jeunes diplômés de la SSR Medical School et de l’université de Maurice affirment que cette exigence ne leur a pas été communiquée quand ils se sont préenregistrés auprès du  Medical Council.

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« Ni à l’inscription ni à la réception de notre Pre-registration training certificate, ni à la soumission de notre formulaire auprès de la Public Service Commission pour un emploi au ministère de la Santé, nous n’avons été informés de la tenue de nouveaux examens », protestent des diplômés de la SSR Medical School et de l’université de Maurice.

« Nous l’avons appris au cours d’une émission radiophonique. Après une dizaine de mois d’attente, nous restons dans le flou et aucune information ne circule à ce sujet. »

Au ministère de la Santé, on indique qu’une fournée recrutée en octobre 2015 est en formation. Les autres candidats devront patienter pour leur internat. Le président du Medical Council, le Dr Kailesh Kumar Jugutpal, nous explique que le ministère de la Santé décide désormais de ladite formation (internat). « Le Medical Council ne s’occupe que de l’enregistrement des aspirants médecins. »

Un médecin proche d’un syndicat de la profession avoue également être dans le flou quant aux conditions de l’internat et des examens à passer. « Le Medical Council et le ministère de la Santé se renvoient la balle à ce sujet. Plusieurs de mes collègues ne comprennent pas les décisions du Conseil. Nous avons été nombreux à voter pour le nouveau board, aujourd’hui, nous sommes déçus de sa façon d’agir… »

Il déplore également l’éviction de certaines universités de la liste d’institutions reconnues par le Medical Council. « Ce n’est pas une université qui fait la réputation d’un étudiant, mais l’inverse. Peu importe l’établissement, c’est à l’étudiant de faire des efforts et assumer ses responsabilités. Ainsi, les ‘petits’ collèges à Maurice n’ont pas à rougir de leur pourcentage de réussite face aux stars schools. »

Entre-temps, les candidats à l’internat n’ont d’autre recours que d’assumer des petits boulots et de travailler dans des centres d’appels.

 

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