Faire ses études aux États-Unis est le rêve de beaucoup de jeunes. 28 Mauriciens toucheront le leur du bout des doigts ! Bénéficiaires d’une bourse de l’État mauricien ou d’une université américaine, ils mettront le cap au pays de l’Oncle Sam pour commencer ou compléter leurs études supérieures d’ici août.
Préparer les étudiants qui seront admis dans une université américaine pour la rentrée 2016. C’est dans cet objectif que l’ambassade des États-Unis d’Amérique a organisé, le mardi 12 juillet, un ‘Pre-Departure Orientation Program’, à l’initiative de l’EducationUSA Advisor. Parmi les 28 étudiants, membres de l’EducationUSA, on compte ceux qui font partie du programme d’échange Fullbright et Humphrey. La majorité d’entre eux sont des pré-gradués alors que deux se sont inscrits pour un doctorat (PhD) et un pour une maîtrise. Ils ont tous bénéficié d’une bourse d’étude partielle ou complète.
Selon les chiffres de l’ambassade américaine à Maurice, 231 Mauriciens étudient aux États-Unis. Pour la rentrée 2016, Rs 24 377 424 ont été déboursées par l’État ou des universités américaines en termes de bourses d’études. Deux lauréats du Higher School Certificate (HSC) de la cuvée 2015, dont Aqil Gopee et Vegen Soopramanien, qui ont bénéficié du «State of Mauritius Scholarship», ont opté pour une université américaine.
Le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis, Mark Asquino, s’est attardé sur les avantages qu’offrent les universités américaines. En tant qu’ancien professeur, il soutient que les programmes d’étude de ces universités sont à la fois modernes et interactifs. « Étudier en Amérique est une véritable expérience. Les cours sont dispensés de façon interactive », dit-il.
Deux étudiants ont fait le déplacement pour encourager ceux qui ont opté pour des études aux États-Unis. Il s’agit d’Ijaz Jackaria, ancien élève du collège Royal de Port-Louis qui étudie la physique à l’Université de Chicago et de Brandon Johnson, un Américain inscrit à l’Université de Michigan.
Thajvee Nathoo, la fille de Nivedhita Nathoo, entrepreneur connue, est inscrite au School of Art Institute of Chicago pour des études en Fine Arts.
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Mrinal Dursun, le fils de Pradeep Dursun, CEO de Business Mauritius (anciennement Mauritius Employers Federation – MEF) a eu une bourse de Yale University.
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Mehdi Ramrakhan, Washington College of Law: « Aider les victimes de crime »
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21560","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-36231","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"240","alt":"Mehdi Ramrakhan"}}]]Principal State Counsel au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), Mehdi Ramrakhan est boursier du ‘Fullbright Scholar Program’. Il s’est inscrit à l’American University of Washington College of Law pour une formation basée sur la recherche sur les droits des victimes de crime. « C’est la première fois qu’une telle bourse est accordée à un employé du bureau du DPP. Lors de mon application, j’ai exprimé mon intention d’avoir une formation qui me permettra d’aider les victimes de crime. Je compte en tirer profit au maximum. » [row custom_class=""][/row]Danisha Sornum, Université de Michigan: « Permettre à la politique d’évoluer »
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21561","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-36229","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"240","alt":"Danisha Sornum"}}]]Ancienne élève du Mahatma Gandhi Institute (MGI), avocate de profession et candidate aux dernières élections générales, Danisha Sornum a obtenu le Fullbright Scholar Program. Elle s’est inscrite à l’Université de Michigan pour un ‘Master in Public Policy’. « Nous avons un grand besoin de personnes qualifiées pour permettre à la politique d’évoluer. En m’inscrivant à ce programme, je compte apporter ma pierre à l’édifice. » [row custom_class=""][/row]Vanusha Jasodanand, Bryn Mawr College: « Je ne compte pas revenir »
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21562","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-36227","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"240","alt":"Vanusha Jasodanand"}}]]Ancienne élève du Lycée La Bourdonnais, Vanusha Jasodanand a passé ses examens de baccalauréat en 2015. Ne voulant pas dépendre de ses parents, elle a elle-même fait ses démarches pour obtenir une bourse. « Les universités américaines sont les seules qui offrent des bourses aux étudiants étrangers. J’ai tenté ma chance », dit-elle. Vanusha en a obtenu une du Bryn Mawr College dans l’État de Pennsylvanie. Elle y étudiera la philosophie et la neuroscience. « Personnellement, je ne compte pas revenir au pays, car il n’y a pas de perspectives professionnelles. » [row custom_class=""][/row]Dylan Castagnette, Columbia University: « Participer à l’avancement de la recherche »
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21563","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-36230","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"240","alt":"Dylan Castagnette"}}]]Il est un passionné des sciences. Dylan Castagnette, ancien élève du collège Royal de Curepipe, fait partie de la cuvée HSC 2015. Il a obtenu une ‘Science Research Fellowship’ de la Columbia University, qui couvre 95 % de ses frais universitaires. Le jeune homme hésite encore entre les sciences informatiques ou la physique. « C’est un rêve devenu réalité. J’ai hâte de vivre cette nouvelle aventure. J’aime cette université parce qu’elle pousse les élèves à avoir la pensée critique », dit-il. Il affirme qu’il compte revenir au pays après ses études afin de participer à l’avancement de la recherche. [row custom_class=""][/row]Akhtar Khaddaroo, Northern Kentucky University: « Me retrouver parmi les meilleurs »
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21564","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-36228","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"240","alt":"Akhtar Khaddaroo"}}]]C’est la qualité de l’éducation dispensée par les universités américaines qui a poussé Akhtar Khaddaroo, le fils du directeur du Collège Darwin, à Centre de Flacq, à s’y inscrire. Cet ancien élève du Mahatma Gandhi Institute a obtenu la ‘Presidential Scholarship’, qui couvre ses frais d’études à 100 % de la Northern Kentucky University. Il n’a aucune idée de quelle filière choisir. « Je compte au début toucher à plusieurs choses et faire mon choix en deuxième année. Les universités américaines procèdent de façon holistique. Elles ne s’attardent pas sur les résultats académiques, mais aussi sur les compétences et les qualités du candidat. J’aurai ainsi l’occasion de me retrouver parmi les meilleurs. »Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !