Economie

Étienne Sinatambou, ministre de la Technologie : «Le second miracle économique passera par le BPO»

Pour le ministre de la Technologie, de l’information et de la communication, le second miracle économique passera par le Business Process Outsourcing (BPO). C’est ce qu’il a affirmé, le mercredi 7 décembre, à l’Université de Maurice (UoM), lors d’une cérémonie marquant le premier anniversaire de la création du Knowledge Transfer Office.

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Pour Étienne Sinatambou, l’équation est simple. De grandes entreprises internationales opérant dans le secteur du BPO-service d’externalisation sont déjà implantées à Maurice. Il cite Accenture, entreprise internationale de conseil en management, de services technologiques et d’externalisation, présente dans plus de 120 pays et qui brasse un chiffre d’affaires de 304 milliards de dollars par an.

Si Maurice pouvait attirer ne serait-ce qu’un pourcent de ce marché, cela pourrait générer, à terme, une croissance de 6 % par an, selon Étienne Sinatambou. « Je crois que nous pourrons le faire si nous formons suffisamment de jeunes. » Ce qui sera à la base du second miracle économique mauricien.

Le ministre laisse entendre que d’autres compagnies de renommée internationale sont intéressées à s’implanter à Maurice. Outre le BPO, il mise sur la nanotechnologie pour relancer l’économie et générer des emplois.

Des discussions entamées

Toutefois, le ministre affirme que ces entreprises peinent à recruter des personnes compétentes et talentueuses sur le marché local. « Les Mauriciens pensent toujours que le secteur du BPO ne concerne que les centres d’appels. »

Étienne Sinatambou avance qu’il est en discussions Leela Devi Dookun-Luchoomun, ministre de l’Éducation, afin de mener une campagne assidue, avec la collaboration des entreprises opérant dans le secteur du BPO, dans les collèges pour faire mieux connaître ce secteur et ses diverses possibilités aux jeunes.

Étienne Sinatambou a félicité l’Université de Maurice d’avoir créé un Knowledge Transfer Office pour la dissémination des travaux de recherches qui pourraient aider au développement du pays. Il explique que si dans le passé, l’accent était mis sur le partenariat secteurs public-privé dans le domaine du développement, maintenant il faut miser sur un partenariat public-privé et académique. « Nous devons être persistants dans notre approche pour mettre à profit les travaux de recherches effectués par l’UoM. »

 

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