Escroquerie : une femme écope de 300 heures de travaux communautaires

Une jeune femme de 31 ans, habitant à Camp-Yoloff, Port-Louis, aura à effectuer 300 heures de travaux communautaires. Elle a été jugée coupable par la magistrate Ida Dookhy Rambarun, devant la cour intermédiaire d'escroquerie, de vol et d'avoir détruit un passeport mauricien. Elle avait plaidé coupable, lors de son procès.

Prenant en compte son casier judiciaire, la magistrate lui a infligé une peine de huit mois de prison pour escroquerie, trois mois de prison pour vol et six mois de prison pour avoir détruit un passeport mauricien. Les trois peines à être purgées simultanément.

Eu égard aux circonstances atténuantes de l’affaire dont notamment le fait qu’elle a plaidé coupable, la magistrate a considéré l’option des travaux communautaires.

Étant donné que le rapport social à son égard était en sa faveur, sa peine de huit mois de prison a été commuée en 300 heures de travaux communautaires. Elle aura à les effectuer au centre social de Camp-Yoloff les lundis et les vendredis entre 9 heures et 12 heures.

Par ailleurs, l'accusée aura à se présenter de nouveau devant le tribunal le 10 mai 2018. Sous la première accusation, elle aurait, le 28 juin 2013, à Plaine-Verte, escroqué la somme de Rs 137 000 d'un retraité, âgé de 72 ans, de sa localité. Elle s’était présentée comme une personne influente pouvant aider le fils du retraité, à trouver un emploi à l’hôtel Intercontinental au Canada. Pour parfaire l’arnaque, elle a remis de faux documents, qui émaneraient de la National Empowerment Foundation.

Sous l’accusation de vol, elle était accusée, d’avoir en novembre 2013, subtilisé un chèque de la State Bank of Mauritius. Sous la troisième accusation, elle avait détruit un passeport mauricien.

L'accusé avait fait des aveux à la police. En cour, elle a présenté des excuses et a imploré la clémence de celle-ci. Elle déclare être la mère d’un enfant de trois ans.