Une centaine d’enseignants ont été redéployés dans les collèges d’État, à la suite de la fermeture de certains collèges privés, dont le Medco Trinity.
Le redéploiement des enseignants du privé dans les collèges d’État comporte des inconvénients, estime Vikash Ramdhonee, président de la Government Secondary School Teachers Union (GSSTU). « Les enseignants des collèges d’État sont très concernés par ce qui se passe. Nous n’avons rien contre les enseignants du privé, mais certains d’entre eux ne sont pas qualifiés, explique le président de la GSSTU. Ils n’arrivent pas à suivre le rythme de travail, d’autres sont en déphasage complet ».
Autre problème soulevé, selon Vikash Ramdhonee, l’afflux de ces enseignants du privé a incité la Public Service Commission (PSC) à retarder l’exercice de recrutement de nouveaux enseignants. « Des candidats qui ont cumulé des années d’études et se sont spécialisés dans le secteur. L’éducation est un secteur qui a besoin d’expertises. Le ministère aurait dû procéder à un ‘screening’ avant de redéployer ces personnes », fait-il ressortir.
Les enseignants du privé redéployés déplorent, eux, la manière dont leur situation professionnelle a évolué. Selon le président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), Yahya Paraouty, le ministère de l’Éducation est le seul fautif. « Le transfert s’est fait au petit bonheur, sans tenir compte des implications. Il est vrai que certains enseignants ne peuvent enseigner jusqu’au HSC. Ils ne sont pas habitués à le faire. Plusieurs facteurs ont été négligés, dont l’éloignement et l’emploi du temps de l’enseignant », explique-t-il.
Le ministère de l’Éducation dit prendre note de ces doléances. Ce dossier est à l’étude, soutient un cadre du ministère.
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