Des policiers du poste de Rose-Hill sont sur la sellette. Et pour cause ! Ils sont sous le coup d'une enquête interne. Ils se seraient partagés à parts égales la viande d'une biche tuée dans un accident à Trianon, le jeudi 20 juillet.
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Cela, alors que, comme l'exigent les procédures, la dépouille de l'animal aurait dû être livrée à un département du ministère de l'Agro-industrie.
Ces agents de l'ordre avaient alors embarqué la bête dans leur véhicule de fonction. Direction chez le boucher pour la faire découper moyennant Rs 600. Ensuite, chacun a regagné son domicile avec une belle part de cette viande très prisée, tombée du ciel.
Et cette histoire n'aurait jamais dû être ébruitée après le partage de la viande de cette biche tuée par une automobiliste sur l'autoroute à Trianon. Mais des langues se sont déliées et les bribes de cette affaire sont arrivées jusqu'aux oreilles de l'ACP Dip de la Western Division. Une enquête sera alors commanditée par le haut gradé et confiée au SP Monvoisin.
Les policiers du poste de police de Rose-Hill sont interrogés. Si personne ne nie que l’accident ait eu lieu, ils diront cependant que la bête s’est enfuie dans les bois après le choc. Mais ce qui va suivre leur réservera bien des surprises...
Saisie du véhicule
Les enquêteurs vont alors procéder à la saisie du véhicule utilisé par ces agents. Le caisson est soumis à un examen scientifique, mené par le personnel du Scene of Crime Office. Des traces de sang seront décelées. Poussant plus loin leurs investigations, les enquêteurs interrogent aussi la conductrice de la voiture qui avait heurté la biche.
Selon l'automobiliste, les policiers présents sur les lieux de l’accident avaient embarqué la bête dans le caisson de leur véhicule avant de repartir. Elle a aussi rappelé qu'elle se dirigeait vers Phœnix quand elle a percuté de plein fouet l’animal surgissant de nulle part. La biche se serait vraisemblablement échappée d'une chasse.
La dernière pièce du puzzle sera aussi trouvée. Il s’agit du boucher qui avait prêté ses services aux policiers. Celui-ci n’a pas tardé à dire qu’il s’est borné à découper la bête comme on le lui avait demandé.
Confrontés à toutes ces informations compromettantes, les policiers ont fini par se mettre à table. Mais tous ont incriminé le sergent qui se trouvait au moment des faits à la tête de l’équipe, affirmant que c'est lui qui aurait donné des instructions pour partager cette viande entre eux. Accusation que le principal concerné a vivement récusée.
L'enquête se poursuit.
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