En Cour suprême : la requête de Paul Foo Kune rejetée en son absence

Paul Foo Kune, propriétaire de chevaux, contestait la décision du Mauritius Turf Club de ne pas renouveler sa demande de participation aux courses hippiques. La demande a été rejetée en son absence, le mercredi 26 septembre. Son avocate est arrivée en retard en cour.

La demande de révision judiciaire, logée par l’homme d’affaires et propriétaire de chevaux, Paul Foo Kune, contre le Mauritius Turf Club (MTC) a été rejetée, le mercredi 26 septembre, devant la Cour suprême.

Il s’agissait d’une demande pour revoir une décision du MTC. Ce dernier interdisait à Paul Foo Kune de participer aux courses hippiques en tant que propriétaire de chevaux.

À l’appel de l’affaire devant le chef juge Keshoe Parsad Matadeen et la juge Rita Teelock, à 10 h 30, Paul Foo Kune était absent. Aucun avocat n’était présent pour le représenter. Le MTC était représenté par Me Sanjay Bhuckory, Senior Counsel. La demande a simplement été rayée par la cour.

Les codéfendeurs dans cette affaire, à savoir, le Registrar of Association et la Gambling Regulatory Authority, étaient représentés respectivement par Me Priya Ramjeeawon Varma, Principal State Counsel, et Me Marie Gaëlle Désirée Angoh-Li Ying Ping, State Counsel.

Dans un affidavit juré en marge de cette affaire, Paul Foo Kune fait valoir qu’il est enregistré comme propriétaire de chevaux de course depuis juillet 2007. « Je suis membre associé du MTC depuis le 22 mars 2011. J’ai le droit de participer aux courses de chevaux. Je n’ai jamais manqué de payer la cotisation annuelle de Rs 12 650 », soutient Paul Foo Kune dans son affidavit.

Le 20 mars 2017, dit-il dans ledit document, il a fait une demande d’inscription au MTC pour participer à la prochaine course hippique. Par lettre en date du 20 avril 2017, le MTC l’aurait informé qu’il « ne peut malheureusement pas accéder à sa requête ». Aucune raison n’avait été avancée pour justifier cette décision, précise Paul Foo Kune.

Ce dernier indique qu’avant sa demande d’enregistrement, il avait utilisé des fonds personnels pour effectuer une étude du marché à l’étranger. Il a ensuite acheté des chevaux de course à ses frais.

Le propriétaire de chevaux a soutenu que le manque d’explications entourant les raisons pour lesquelles sa demande n’a pas été retenue par le MTC, pourrait laisser imaginer qu’il existe un facteur étranger qui n’aurait rien à voir avec une procédure régulière.

Il a souligné que même s’il a été cité dans le rapport d’une commission d’enquête sur des activités illicites au Champ de Mars, il a logé une action séparée en Cour suprême pour revoir les conclusions du rapport.