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En cour de Port-Louis: les enquêtes policières sur l’ex-PM bouclées

L’ancien Premier ministre fait l’objet de six charges provisoires devant le tribunal de Port-Louis.
Les enquêtes policières dans tous les procès dont fait l’objet l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam en cour de Port-Louis ont été bouclées. C’est ce qu’a déclaré, jeudi, le Police Prosecutor, le sergent Bissessur, en cour correctionnelle de Port-Louis, devant la magistrate Adila Hamuth. Par ailleurs, le dossier de l’enquête sur Navin Ramgoolam dans l’affaire Betamax a été soumis au Directeur des poursuites publiques (DPP), le 23 mars, « for further advice », a aussi indiqué le sergent Bissessur. Le prévenu devra retourner en cour le 14 juillet pour savoir où en sont les choses. L’ancien Premier ministre fait face à six charges provisoires, dont trois dans l’affaire Betamax. Il est accusé à titre provisoire d’avoir, entre autres, exercé des pressions sur l’ex-ministre Mahendra Gowressoo pour qu’il favorise Veekram Bhunjun, directeur de Betamax, pour le transport de produits pétroliers. Navin Ramgoolam répond aussi d’une accusation de faux dans l’affaire Bramer House. La police lui reproche d’avoir agi de connivence avec Bramer Property Fund pour lui permettre de liquider ses actifs, alors que la compagnie était dans le viseur de la Financial Services Commission depuis janvier 2012 pour des manquements comptables. Concernant le « scandale allégué des terres », trois charges de « public official using office for gratification » ont été retenues contre l’ancien chef du gouvernement.

« Vendetta politique »

Devant la Cour suprême, jeudi, trois magistrates ont soumis une « demand of particulars » contre Navin Ramgoolam, afin qu’il donne plus de détails sur les allégations de vendetta politique qu’il a faites après la perquisition de sa maison et la saisie de Rs 220 millions. L’affaire a été renvoyée au 2 juin. L’ancien Premier ministre conteste la saisie de ses coffres-forts et des Rs 220 millions retrouvées à son domicile de Riverwalk le 6 février 2015. Il réclame la restitution de cet argent et une roupie symbolique de dommages et intérêts. La plainte de Navin Ramgoolam est dirigée contre l’État, le commissaire de police, trois officiers du Central Criminal Investigation Department (les sergents Ramdoo, Seebaruth et le constable Veder) et trois magistrates de la cour de district : Shavina Jugnauth-Chuttur, Kadampanavasini Sockalingum-Juwaheer et Shefali Naika Ganoo.
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