Il aurait eu des gestes indécents envers celle qui s’occupe de lui. Un octogénaire de la capitale a été inculpé d’attentat à la pudeur, le jeudi 25 octobre, devant le tribunal de Port-Louis. Il a retrouvé la liberté provisoire après avoir fourni une caution. Les faits se sont produits le 23 octobre 2018 au domicile du prévenu.
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L’octogénaire fait l’objet d’une accusation provisoire d’attentat à la pudeur sur une femme de 40 ans, à Terre-Rouge. Il a comparu, jeudi 25 octobre, devant la magistrate Meenakshi Bhogun, siégeant au tribunal de Port-Louis. Il a bénéficié de la liberté conditionnelle après s’être acquitté d’une caution de Rs 7 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 40 000. Le vieil homme devra de nouveau comparaître en cour le 13 février 2019.
«Enba la kisanla pu laver !»
Les faits. La plaignante travaille comme servante depuis six mois au domicile de l’octogénaire. Et s’occuper du vieil homme fait partie de ses tâches. Le délit aurait été commis alors que la servante donnait son bain à l’octogénaire. Ce dernier aurait alors insisté pour que cette dernière lui lave les parties intimes. « Enba la kisanla pou laver ? », aurait-il lancé à la servante. Celle-ci a refusé de toucher les parties intimes du vieil homme. Celui-ci a insisté. Il aurait même pris une savonnette et la mise de force dans la main de la servante. Vu le refus persistant de la plaignante, l’octogénaire devait la tirer de force pour qu’elle s’assoie sur lui.
D’après la plaignante, le vieil homme était excité et l’a serrée trés fort contre lui. Il lui a ensuite pressé les deux seins.
Selon la servante, l’octogénaire aurait, par la suite, éjaculé dans sa main. Le calvaire de la plaignante était loin d’être terminé. Selon ses dires, le vieil homme lui a jeté un billet de Rs 500 au visage après avoir commis son forfait. Il lui aurait intimé de s’en aller : « To kapav allé aster, kan mo pou bizin twa, mo pour telephone twa », aurait lancé le vieil homme à la quadragénaire.
Traumatisée, la servante s’est rendue au poste de police de Pope Hennessy pour porter plainte. Elle a relaté le supplice qu’elle a subi des mains de son employeur. La police a procédé à son arrestation.
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