La directrice de la compagnie d’investissement, Je T’aime Marketing Ltd, Marjorie Bazerque, fait l’objet d’un procès formel pour émission de chèques sans provision devant la Cour intermédiaire. La poursuite souhaite amender l’acte d’accusation retenue contre la prévenue. Celle-ci s’y oppose.
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Elle se fait accompagner en Cour pour faire face à son procès. Cela en raison de sa vision qui s’est grandement détériorée. Marie Gilberte Marjorie Bazerque, 48 ans, directrice de la compagnie d’investissement Je T’aime Marketing, est poursuivie en Cour intermédiaire pour émission de deux chèques sans provision, pour un montant total de Rs 5,5 millions. Ce procès intervient neuf ans après les faits. Deux accusations ont été retenues contre elle. D’abord, Marjorie Bazerque est accusée d’avoir, le 30 octobre 2007, à Flacq, émis de mauvaise foi un premier chèque en bois de la State Bank of Mauritius, pour un montant de Rs 4 millions, au bénéfice d’un habitant de Sodnac, Quatre-Bornes.
Procès instruit depuis 2012
Sous la deuxième inculpation, elle est accusée d’avoir émis un deuxième chèque en bois, à l’ordre du même bénéficiaire, le 20 février 2008, pour un montant de Rs 1,5 million. À l’appel de l’affaire, Me Dushuina Pyndiah Moorghen, State Counsel, a présenté une motion à la magistrate Wendy Rangan pour amender l’acte d’accusation retenue contre la prévenue. L’avocate du Parquet a souhaité ajouter le libellé suivant au chef d’accusation : « coupled with section 44 of the Interpretation and General Clauses Act ». Elle souhaitait aussi remplacer dans l’acte le mot self-employed par directrice de Je T’aime Marketing Ltd. Me Dushuina Pyndiah Moorghen voulait aussi ajouter à la liste des témoins, un représentant du Registrar of Companies. Me Yatin Varma, remplaçant Me Siddartha Hawoldar pour la défense, a objecté à toutes les propositions d’amendement. Sur ce, l’avocate du Parquet a demandé que la question soit débattue. L’affaire a été ajournée au 4 novembre pour des débats en droit sur la motion. Le procès a été instruit en Cour intermédiaire depuis le 22 février 2012. Marie Marjorie Bazerque, 48 ans et mère d’une fille de 20 ans, originaire de Beau-Bassin, est ensuite partie vivre à Palmar, Quatre-Cocos. Condamnée pour la première fois en Cour intermédiaire à quatre mois de prison pour chèque en bois, elle a fait appel du verdict. En appel, la Cour suprême a annulé en juillet 2012 la peine de quatre mois de prison pour la substituer par six semaines de prison. Elle avait émis un chèque de Rs 500 000 pour l’achat d’un bungalow à Flic-en-Flac. Depuis, la directrice a connu des démêlés avec la justice à la suite d’allégations de malversations selon la pyramide de Ponzi. Ce qui lui aura valu une arrestation.
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