À l’approche de la rentrée scolaire prévue le 10 janvier 2024 pour les élèves des Grades 1 et 7, et le 11 pour les autres, la préoccupation majeure des parents demeure l’achat de fournitures scolaires, notamment les manuels.
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L’achat des fournitures scolaires, surtout des manuels, inquiète les parents. Du côté des librairies, on se veut rassurant.
« Pratiquement tous les livres sont sur les rayons », selon Ahmad Sulliman, directeur des Éditions Le Printemps (ELP). Il précise : « Il n’y a que quelques livres qui manquent à l’appel pour le moment. Ils seront disponibles vers le 15 janvier prochain. On parle ici principalement des manuels pour le School Certificate et le Higher School Certificate. Afin de ne pénaliser aucun élève, nous faisons venir les titres par avion… »
Cette assurance est partagée par Mahmad Mittoo, directeur de BM Bookcentre Ltd. Il affirme que les élèves ne subiront aucune pénalité pour l’année scolaire 2024, car les livres manquants seront disponibles à temps.
Les élèves des Grades 1 à 9 bénéficient de la gratuité des livres scolaires. Cette tendance a eu pour conséquence la disparition du marché des livres d’occasion, où les parents à budget limité se tournaient autrefois pour trouver des manuels déjà utilisés pour leurs enfants.Cependant, Ahmad Sulliman, le directeur des ELP, fait ressortir que de nombreux parents optent pour l’achat de livres supplémentaires, que ce soit pour des leçons particulières ou à la demande d’éducateurs spécifiques.
Qu’en est-il des prix ? Les responsables notent une légère augmentation de 2 à 3 % en comparaison à l’année précédente. Néanmoins, les tarifs de certains ouvrages sont maintenus, voire connaissent une baisse. « La bonne nouvelle est que la roupie se stabilise. Le fret a aussi baissé. On espère que cela va durer… » souligne Ahmad Sulliman. Toutefois, fait-il savoir, à partir de janvier 2024, certains des titres importés de France ou d’Angleterre connaîtront une hausse de prix moyenne de 5 %.
Entre juin et septembre de chaque année, les responsables des collèges doivent soumettre leurs listes de livres aux éditeurs pour que ces derniers puissent les mettre à disposition des élèves. Pourtant, il est rapporté que bon nombre d’établissements n’ont pas transmis de listes. Malgré cela, à la clôture de chaque année scolaire, les élèves ayant réussi reçoivent une liste de livres pour l’année suivante.
Yashvin Hassamal, des Éditions de l’Océan Indien (EOI), déplore cette situation : « C’est dommage qu’une partie des écoles ne nous ait pas fait parvenir de listes, ce qui risque d’entraîner des ruptures dans certains titres et de pénaliser les élèves, qui ont envoyé leurs listes à temps, mais dont les parents n’ont pas encore acheté les manuels. »
Il y a aussi certains retards au niveau des livres en supplément, à cause de la congestion au port qui dure en moyenne 10 jours, ajoute-t-il. « De plus, certains livres d’Angleterre vont prendre 10-15 jours de plus à cause de la décision des lignes maritimes d’éviter le canal de Suez et de faire le tour du Cap… »
Selon Yashvin Hassamal, les prix des livres publiés par EOI n’ont pas changé, contrairement à ceux importés d’Angleterre et de France qui sont un peu plus chers. « Si au mois de février prochain, nos dépenses augmentent considérablement avec la révision salariale, et les revenus n’augmentent pas, nous allons probablement devoir hausser les prix. Mais ceci ne s’applique qu’à nous... »
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