Drame sur un chantier de construction à Flacq : un travailleur trouve la mort après une chute dans le vide

Tout a basculé chez cette famille de Bramsthan, Flacq, à la suite de la mort accidentelle de Jugmohun Dabypersand, âgé de 50 ans. Ce père de famille a fait une chute de plusieurs mètres dans le vide alors qu’il travaillait sur un chantier de construction. Les siens s’apprêtaient à célébrer son anniversaire le 5 novembre.

La chute mortelle s’est produite le mercredi 31 octobre alors que le quinquagénaire travaillait au premier étage d’un bâtiment en construction. Il avait commencé un décoffrage et se tenant sur une barrique lorsque le drame s’est joué vers 7 h 45. Il est tombé à l’arrière et sa tête a heurté une main courante en métal. Les témoins de la scène se sont précipités à son secours. Il saignait mais il respirait encore. Une ambulance, mandée sur les lieux, l’a transporté à l’hôpital de Flacq où il a poussé son dernier soupir.

Ses proches ont été alertés. « J’ai entendu dire que mon époux avait fait une chute. Je n’ai pas pensé une seconde que c’était aussi grave », nous dit Reena, son épouse. Le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital Dr A.G Jeetoo. Des préposés du ministère du Travail se sont rendus sur place pour initier une enquête.

Les proches de Jugmohun gardent du disparu le souvenir d’un père de famille modèle. Il était marié et père de deux filles âgées de 7 et 6 ans.

Depuis des nombreuses années, Jugmohun que tout le monde surnomme Bébé, (étant le dernier frère de la famille), gagnait sa vie comme maçon. « Mon époux a toujours été prudent », nous dit Reena, encore sous le choc. Mercredi, il a quitté la maison très tôt, comme à son habitude. « Chaque matin, il se réveille à 6 heures pour s’occuper de ses filles avant de se rendre au travail », ajoute son épouse.

À 7 heures, il est déjà en route Depuis quelques jours, il s’occupait de la construction d’une maison au premier étage d’un bâtiment abritant plusieurs commerces.

À rue Boundary, où habite la victime, le temps s’est arrêté. Les filles de la victime viennent tout juste d’entrer en vacances scolaires. « Elles n’ont pas encore réalisé ce qui s’est passé », nous dit Darmanand, un des quatre frères de la victime. Les funérailles de Jugmohun Dabypersand sont prévues ce jeudi à 10 h 30.