Le 31 janvier dernier, une voiture est entrée en collision avec le tram à la rue Vandermeersch. Le dimanche 23 février, une autre collision sur le rail a coûté la vie à motocycliste à Barkly. Lundi 24 février, au Parlement, la PNQ était axée sur cet accident. Pour le Chief Executive Officer de la Metro Express (MEL), le Dr Das Mootanah, des facteurs externes ont causé ces accidents, alors que la MEL n’est pas fautive.
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Qui sont les fautifs dans les accidents survenus le 31 janvier et le 23 février ?
Ces accidents ont pour origine des causes externes. Le 31 janvier, la conductrice n’avait pas respecté les signalisations. Il y a pourtant trois panneaux d’avertissement sur des intervalles de 50 mètres. Il faut écouter les consignes et faire attention aux feux et aux marquages. Nous sommes là pour améliorer là où il le faut.
Les habitants de Barkly affirment que les feux de signalisation ne sont pas visibles.…
Je tiens d’abord à présenter mes condoléances à la famille endeuillée. Il y a des techniciens dans les centres de commande et nous avons passé en revue les événements. Je peux vous assurer que les feux sont visibles.
Parlons de la vitesse à laquelle circule les trams. Doivent-ils ralentir aux intersections ?
Les Train Captains circulent à 20km/h aux intersections. Dans ce cas précis, le train circulait à 20 km/h, les normes étaient respectées.
La possibilité de mettre des barrières ou de prendre des mesures correctives a été évoquée.…
Le design du projet a pris en compte plusieurs facteurs et comment il s’adaptera avec les autres modes de transport. Il y a eu des Risk Assessments par des consultants et l’implémentation a été approuvée par plusieurs instances publiques. Avant l’entrée en opération, il y a eu un Road Safety Audit. Et nous revoyons toujours quelles sont les mesures qui peuvent être prises. Nous n’avons pas exclu les barrières mais nous examinons la possibilité de venir avec d’autres mesures, dont les marquages et la révision du design des intersections.
Quant à la firme consultante Italcertifer qui devait octroyer le certificat de sécurité, pourquoi n’a-t-elle pas complété ses travaux ?
Il y a eu des tests avant la mise en opération. Nous avons commandité un examen indépendant et il y avait la compagnie Italcertifer, recrutée par le ministère du Transport mais elle ne voulait pas signer de contrat. Nous avons ensuite recruté Metro Transit Solution, cette firme était classée 2e derrière Italcertifer lors des procédures d’appel d’offres. La compagnie a examiné chaque aspect, dont les opérations et la collecte des revenus. D’ailleurs, Singapore Mass Rapid Transit travaille toujours avec nous.
Le métro est-il sûr ?
Oui. Le métro a transporté environ 800 000 passagers depuis sa mise en opération. Nous avons conscientisé la population avant le lancement. Nous avons contacté le public dans plusieurs endroits et de différentes façons.
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