Douleur thoracique : quand faut-il s’inquiéter ?

La plupart d'entre nous ont déjà eu une douleur thoracique (douleur de poitrine) à un moment ou à un autre.

La première chose qui nous vient en tête, c’est qu’il peut s’agir d’une crise cardiaque. Or, selon Dr Arvin Mungla, la plupart des douleurs thoraciques ne sont ni liées au cœur ni un signe dangereux pour la santé. « Les causes courantes, qui sont habituellement localisées, sont le reflux gastro-œsophagien (l'acide provenant de l'estomac arrive dans l'œsophage), le muscle tendu, la costochondrite (inflammation du cartilage qui joint les côtes au sternum), une attaque d'angoisse ou de panique, une pancréatite et des maladies pulmonaires telles que la pneumonie. »

Cependant, le médecin généraliste précise qu’il est impératif d’aller voir un médecin si la douleur thoracique est sévère et soudaine, si elle dure plus de 15 minutes, si elle se propage à d'autres parties de votre corps, comme les bras, le dos ou la mâchoire et s'accompagne d'un essoufflement, de la nausée, de la transpiration et vertiges, et si on se sent lourd, car ce sont des signes d'une maladie coronarienne aiguë ou d'une crise cardiaque.

« Cela arrive chez les personnes ayant des facteurs de risque tels que le tabagisme, la forte consommation d'alcool, le diabète, l'hypertension, l'obésité, l'hypercholestérolémie et les antécédents familiaux de douleur thoracique, de maladie cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral. Ces patients doivent être hospitalisés d’urgence et le traitement peut varier d'une thérapie médicale à une procédure invasive si elle n'est pas soulagée. »

Le Dr Arvin Mungla souligne que les causes courantes durent plus longtemps et sont facilement traitables. La maladie de reflux acide peut être traitée en évitant les aliments épicés et gras, certains médicaments tels que le Diclofenac et le Brufen, les boissons alcoolisées et la caféine et, si nécessaire, il faut prendre des médicaments comme l'Omeprazole et le Gaviscon. Les muscles tendus et la costochondrite sont traités par des analgésiques tandis que d’autres le sont à l'hôpital ou en clinique.