Le ministre de l’Environnement, Etienne Sinatambou, qui agit comme porte-parole du gouvernement, se dit « choqué » par la position de l’opposition, et plus particulièrement par le Mouvement militant mauricien (MMM) sur le dossier éducatif.
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La décision d’obtenir cinq credits pour être admis en Higher School Certificate (HSC) « n’est pas un scandale, mais au contraire, la bonne décision pour un meilleur avenir pour nos enfants », devait-il commenter lors de la conférence de presse de l’alliance MSM/Muvman Liberater, samedi.
Critère de 90%
Il déplore la « démagogie de l’opposition » qui avait fortement critiqué Vasant Bunwaree, ministre de l’Education en 2011, quand celui-ci avait revu les critères d’entrée à la baisse. « Le MMM avait émis de fortes réserves en disant que Maurice n’allait pas avoir une éducation de qualité, mais aujourd’hui, c’est un autre langage », déplore le ministre Sinatambou.
Pour ce qui est du non-remboursement des frais d’examens du School Certificate (SC) et du HSC aux élèves qui n’ont pas respecté le critère de 90% de présence, Étienne Sinatambou insiste sur le fait que ce n’est pas une décision prise à la hâte.
Il soutient que le premier communiqué pour avertir élèves et parents était sorti le 18 mai 2015, mais que la mesure n’a pas été appliquée cette année-là, mais que pour 2016, les parents avaient bel et bien été informés.
La nomination de Christelle Sohun, membre de l’ancien cabinet d’Ivan Collendavelloo, No 2 du gouvernement, comme ambassadrice de Maurice en Australie, est un point sur lequel Etienne Sinatambou n’a pas voulu s’étendre.
Pour lui, la juriste est mieux placée que des diplomates de carrière pour faire le job. Il estime que ce n’est « en rien comparable » avec les avantages obtenus par Nandanee Soornack quand Navin Ramgoolam était Premier ministre.
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