Live News

Divorcé d’une Mauricienne : le combat d’un Français pour récupérer son argent

Marco Hubert Marco Hubert a perdu son statut de résident après son divorce, même s’il a investi Rs 5 millions dans une maison et un terrain.

Marco Hubert, un ressortissant français, a perdu son statut de résident suite à son divorce d’une Mauricienne. Avec cet échec sentimental, le retraité risque de perdre les millions de roupies investies pour s’installer à Maurice.

Publicité

Marco Hubert, 77 ans, habite une maison qu’il loue à Pavillon, Cap-Malheureux. Et pourtant, ce Français a financé l’achat d’un terrain et la construction d’une maison à Grand-Baie au coût de Rs 5 millions. Il ne souhaite plus y habiter, car elle est occupée par son ex-épouse.

En effet, il a épousé une Mauricienne en 2006. Et comme ce mariage lui conférait le statut de résident, il en a profité pour acheter un terrain à Grand-Baie, sur lequel il a fait construire une maison.

«J’ai tout vendu en France. J’ai acheté un terrain et j’ai construit une maison avec l’argent que j’avais. Aujourd’hui, je n’ai plus que ma retraite pour vivre»

Marco y habite avec son épouse jusqu’au jour où ils n’arrivent plus à s’entendre. Il quitte le toit conjugal. Le couple divorce au bout de six ans de mariage. C’est le début de ses malheurs.

Le divorce fait perdre à Marco son statut de résident. Il se retrouve, du jour au lendemain, étranger dans un pays qu’il avait considéré comme le sien. Il n’est plus autorisé à habiter à Maurice en permanence.

« Je ne suis plus qu’un simple touriste. Je ne suis pas autorisé à habiter la maison que j’ai fait construire, car je dois quitter le territoire mauricien à des intervalles réguliers avant d’y revenir », précise-t-il.

Et les conséquences dépassent le cadre émotionnel, car il n’a plus d’économies. « J’ai tout vendu en France. J’ai acheté un terrain et j’ai construit une maison avec l’argent que j’avais. Aujourd’hui, je n’ai plus que ma retraite pour vivre », explique-t-il.

Le septuagénaire, qui pensait passer des jours tranquilles à Maurice, constate avec amertume qu’il risque de tout perdre, car il sait qu’il ne peut être propriétaire d’un bien immobilier à Maurice. Il a été un réfugié politique pendant la Seconde Guerre mondiale et a combattu pendant la guerre d’Algérie.

« Je veux uniquement vendre ma maison et récupérer la partie qui m’est due pour que je puisse finir mes jours tranquillement », fait-il observer.

Marco Hubert a retenu les services de l’avocat Joy Beeharry et de l’avoué Nutanesh Ramasawmy pour initier les actions légales relatives à la vente de sa maison à Grand-Baie.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !