Faits Divers

Disculpés pour corruption : deux constables se disent soulagés

«La justice a triomphé. Nous comptons demander notre réintégration ». Ce sont les mots du constable Ramesh Lowtun, 47 ans, et de Dooshyant Kumar Sawuck, 28 ans. Ils ont été blanchis, jeudi, par la cour intermédiaire, d’une accusation de corruption. La cour soutient que l’acte d’accusation ne divulgue aucune infraction.

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Ramesh Lowtun et Dooshyant Kumar Sawuck étaient poursuivis, par l’Independent Commission Against Corruption (Icac) devant la cour intermédiaire. Ils faisaient l’objet d’une accusation de « public official using his office for gratification ». Cela en vertu des articles 7 (1) et 83 de la Prevention of Corruption Act.  Il leur était reproché d’avoir obtenu la somme de Rs 2 000 d’un bijoutier de 43 ans afin de ne pas l’arrêter pour le délit de vagabondage. L’affaire remonte au 19 avril 2013, au Plaza, Rose-Hill. Les deux policiers avaient plaidé non coupables. Ils étaient défendus par Me Yousuf Mohamed, Senior Counsel, et Me Rama Valayden.

À leur sortie du tribunal, les deux constables se disent soulagés. « Cela fait plus de deux ans que nous avons été suspendus. C’était très dur. Nous avons toujours eu confiance en la justice et elle a triomphé ».

L’acte d’accusation mal rédigé

Les deux policiers disent avoir vécu de moments difficiles à la suite de leur arrestation. Ils avancent que cela leur a causé d’énormes préjudices. Aujourd’hui, leur but est de demander leur réintégration dans la force policière. Toutefois, ils disent n’avoir pris aucune décision s’ils vont engager des poursuites pour dommages contre le déclarant.

Le magistrat Azam Neerooa a fait ressortir que l’acte d’accusation, émis à l’encontre des deux policiers, a été mal rédigé. Selon le magistrat, l’accusation ne fait état d’aucune infraction. « Il n’est pas mentionné à qui revient la gratification de Rs 2 000 », souligne le magistrat. Ce dernier a aussi soulevé plusieurs contradictions dans les versions du déclarant qui n’a pu expliquer la provenance des Rs 2 000 qu’il a remises aux policiers. À un moment, il affirme qu’il avait l’argent en sa possession et, ensuite, il a déclaré qu’il a demandé Rs 1 000 à sa copine. Selon le magistrat, le déclarant n’a pas été convaincant.

 

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