Flic-en-Flac a vibré aux sons provenant de plusieurs véhicules dimanche dernier. Une foule de fêtards ont transformé la plage ainsi que la route principale en piste de danse. La police a dû intervenir pour mettre un terme à cette fête. « Social distance pena, personn pa met mask lor figir », déplorent plusieurs internautes sur les réseaux sociaux.
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Dimanche dernier, la police a eu fort à faire pour repousser une foule de fêtards, composée d’une centaine de personnes qui s’étaient donné rendez-vous sur la plage publique de Flic-en-Flac.
La discothèque ambulante, improvisée sur la plage de Flic-en-Flac dimanche dernier, était loin d’être un événement anodin. Tout était bien planifié. Des invitations avaient été lancées sur les réseaux sociaux, notamment Tiktok, en vue de rassembler un maximum de personnes afin de "Met la faya". « Boukou fwa ena sa kalite tamtam la dan flic en flac. Zot bord loto, exploz la misik. Boukou dimounn, sirtou bann zenn koste, zot bwar e danse anplas », témoigne un habitant du littoral Ouest. Grâce à des voitures dégageant de « gros sons » sur la voie publique, les fêtards n’ont pas hésité à se déhancher sur la plage publique. « Son la res dan latet », se vante l’un d’eux.
Les policiers de l’Information Room ont visionné en « live » cette soirée dansante, grâce à des caméras Safe City. Immédiatement, un important déploiement des forces de l’ordre a eu lieu à Flic-en-Flac, mettant fin à cette soirée dansante sur la plage. Diverses unités étaient mobilisées, dont la police anti-émeute. L’intervention policière n’a pas été accueillie favorablement par certains, qui ont saccagé un véhicule de police.
La police de Flic-en-Flac, menée par l’inspecteur Hurreeram, a démarré une enquête en vue de retracer les individus qui ne portaient pas de masque sur la voie publique et ceux qui ont endommagé un véhicule de police. De plus, afin de prévenir ce genre d’activités, la police compte renforcer sa présence aux abords de la plage publique, avec plus de contrôle de routine les dimanches après-midi.
Mais du côté des fêtards, le ton est déjà donné pour répéter ce genre d’événement. « Sa dimans la nou pou avoy bad ankor la, nou pou re fer li tranble. »
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