Les demandeurs d’asile à Diego Garcia connaissent une crise humanitaire alarmante. Lors d’une visite des inspecteurs des Nations Unies, ils ont exprimé d’énormes préoccupations, se sentant non seulement négligés, mais aussi en insécurité. Des allégations d’agressions sexuelles, de harcèlement envers les enfants, d’automutilations et de tentatives de suicide ont été rapportées par la BBC, suscitant de graves inquiétudes quant à leur sécurité. Les conditions de vie sur Diego Garcia sont décrites comme arbitraires, équivalant à une détention arbitraire selon un rapport des Nations Unies. En réponse, le ministère britannique des Affaires étrangères a affirmé que l’île n’était pas adaptée à la vie des migrants, mettant en avant la sécurité et le bien-être des migrants sur le Territoire britannique de l’océan Indien (BIOT).
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Les 61 individus dans le camp, majoritairement des Tamouls sri-lankais, endurent des conditions épouvantables, avec des incidents de morsures de rats dans le camp clôturé. Ils sont confinés au camp et ne peuvent en sortir qu’accompagnés d’une escorte de sécurité, même pour accéder à la plage, ce qui a provoqué un sentiment de désespoir profond, entraînant des actes d’automutilation et des tentatives de suicide.
Les avocats du groupe, dont l’accès à leurs clients a été refusé, expriment une extrême préoccupation pour leur bien-être, qualifiant les conditions sur l’île de scandaleuses. Le rapport des Nations Unies appelle à un déplacement urgent des demandeurs d’asile, à une accélération des décisions finales sur la protection internationale, et à la recherche de solutions pour ceux dont les demandes sont approuvées.
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