Deven Nagalingum, candidat du MMM, Ex-maire de Beau-Bassin/Rose-Hill : «Il faut rétablir la proximité avec les citoyens»

Comment vous vous présentez à l’électorat de Stanley/Rosee-Hill, vous qui avez été maire des Villes-Sœurs et PPS ?
Durant notre campagne de sensibilisation, il est très important que nous mettions l’accent sur les valeurs que représente le MMM. Ici, nous avons une histoire politique qui remonte à 50 ans. Nous avons un bilan que ce soit au gouvernement ou dans l’opposition. Cela fait que nous pouvons avoir la tête haute lorsque nous nous adressons aux citoyens, sans aucune crainte en face des problèmes. En contrepartie, nous leur rappelons aussi ce qui s’est passé sous le régime travailliste et celui de l’actuel gouvernement.  Le pays mérite mieux que ces pratiques que sont les passe-droits, le népotisme ou la corruption. Lorsqu’on regarde de près à la situation de Law and Order et à la sécurité, qui sont profondément ébranlées, à la cellule familiale, ou la drogue, surtout les synthétiques, faisant des ravages chez les jeunes, il y a de quoi être très inquiet. C’est une situation qui fait s’enrichir les gros requins, tandis que le peuple s’appauvrit davantage. Pour répondre à cette situation, il faut un vrai changement. C’est seulement le MMM qui peut proposer un développement, tant au niveau de ces problèmes que les enjeux et défis liés a l’environnement, auxquels nous ne réagissons pas.

Quelles sont les actions qui peuvent amener les jeunes à se réagir ?  
Il leur faut d’abord un encadrement qui les amènerait à prendre des responsabilités. En 2014, le MMM a connu un accident de parcours, et ce n’est pas une référence dans notre histoire. Beaucoup de choses ont joué contre nous, surtout certaines déclarations de Navin Ramgoolam. Aujourd’hui, les militants en général et les vétérans sont rentrés au bercail. Grâce à cela, je suis très conscient des enjeux en face de nous et je le dis avec beaucoup d’humilité. Il faut arriver à mobiliser les jeunes sur les enjeux qui les concernent, grâce à un dialogue fondé sur la confiance.

Quels sont les défis que connaît l’administration régionale ?
Il faut rétablir la proximité avec les citoyens, à travers les clubs, les associations et les comités de quartier, comme je le faisais durant mon mairat. J’avais déployé un trésor d’ingéniosité pour connecter la mairie avec les citoyens. C’est ce réseau qui permet d’avoir un dialogue permanent avec eux, afin de s’informer sur les plus infimes problèmes, liés aux infrastructures, comme sur d’autres, que sont les fléaux sociaux, pour ne citer les plus graves.