Devant une maison en construction : une station de taxis obstrue un passage à Venus

Ginishta M., une Beaubassinoise âgée de 27 ans, ne sait plus à quelle porte frapper.

Découragée et à bout de force, elle nous explique qu’elle a tout fait pour alerter les autorités par rapport à une station de taxis située en face du chantier de sa maison, à Venus, Port-Louis. Cette station obstrue en partie le passage.

«Le terrain sur lequel je construis actuellement ma maison appartenait à mon père. C’était un terrain vague et il est resté inoccupé durant des années. La station de taxis existe depuis de longues années, mais elle n’était pas située juste en face du terrain », relate Ginishta M.. La jeune femme est ‘Visual  Merchandiser‘ pour une ligne de vêtements. « Je me suis mariée, c’est la raison pour laquelle je me suis décidée, l’an dernier, à bâtir ma maison sur le terrain que m’a légué mon père. »

Elle précise qu’elle a entamé les procédures pour démarrer la construction en octobre 2016. C’est alors qu’elle s’est rendu compte que la station de taxis s’était allongée et se trouve désormais en face de sa maison en construction. « De fait, cette station obstrue la moitié de mon passage, sur une longueur de 9,25 mètres », indique Ginishta M.

Après s’être renseignée, Ginishta M. s’est tournée vers la Trafic Management and Road Safety Unit (TMRSU) pour s’enquérir d’une solution possible. « Un officier de la TMRSU est venu sur les lieux pour une inspection. Il a confirmé que la station de taxis bloquera effectivement l’accès à ma cour et à mon garage. La seule solution qu’il m’a suggéré consiste à tracer une double ligne jaune sur les deux bords de la route, devant ma maison », souligne Ginishta M.

Depuis, la jeune femme broie du noir. Son époux et elle multiplient les démarches pour trouver une solution satisfaisante.

« Une double ligne jaune est-elle appropriée dans un quartier résidentiel ? Aucun véhicule n’aura le droit de s’arrêter devant ma porte pour embarquer ou débarquer une personne malade, par exemple. Même mes proches ou moi ne pourrons stationner notre voiture devant notre domicile sans risquer une contravention », déplore Ginishta M. « N’est-ce pas injuste qu’une double ligne jaune soit marquée devant des maisons ? »

La jeune femme dit avoir tout entrepris pour attirer l’attention des autorités sur ce problème, mais en vain. Elle ne sait plus vers quelle porte se tourner. D’où son appel à la rédaction d’Xplik ou K.

Contacté par notre rédaction, un ingénieur affecté à la TMRSU entend considérer ce cas au plus vite. « On peut proposer de tracer une ligne jaune au lieu de deux. Si cela ne convient pas à la dame, elle doit adresser une lettre à la National Transport Authority pour faire part de ses doléances aux autorités. »