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Demandes de compensations : postes de police et bureau de la Sécurité sociale pris d’assaut

Demandes de compensations Près d’un demi-millier de sinistrés s’est massé devant le bureau de la Sécurité sociale à l’Astor Court.

Les policiers ont eu fort à faire le lundi 22 avril pour calmer les sinistrés qui s’insurgeaient contre le fait qu’ils n’aient pas reçu de document d’approbation autorisant le paiement de leurs compensations suivant les récentes inondations.

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Deux postes de police, en l’occurrence ceux de Bain-des-Dames et Abercrombie, de même que le siège de la Sécurité sociale située à l’Astor Court de Port-Louis ont été pris d’assaut par les sinistrés durant toute la journée.

Lundi difficile pour les policiers affectés au poste des faubourgs de la capitale et pour les officiers du bureau de la Sécurité sociale situé à l’Astor Court. Ils ont reçu la visite d’une cohorte de sinistrés en colère et déçus. Lorsque ces personnes issues d’une dizaine de régions du pays se sont rendues au poste de police de leur localité dans l’espoir d’obtenir le papier d’approbation leur permettant de toucher leurs allocations, elles ont eu un choc d’apprendre qu’elles ne sont « pas éligibles » à une compensation. Raison : elles auraient alerté les autorités de leur cas après le délai imparti.

Astor Court

Près d’un demi-millier de sinistrés, notamment de Roche-Bois, Baie-du-Tombeau, cité-La Cure et Vallée-des-Prêtres, s’est massé non seulement devant les locaux de la Sécurité sociale mais aussi dans la ruelle menant au portail dudit bureau. Il y a eu plusieurs bousculades. Des panneaux de vitre ont été brisés. Il y avait une forte présence policière sur les lieux non seulement pour calmer les esprits mais aussi pour éviter tout dérapage. Les officiers de la Sécurité sociale ont reçu les sinistrés. Mais la situation n’a pas été de tout repos pour les policiers.

Abercrombie

Même scénario dans l’enceinte du poste de police d’Abercrombie, où une centaine de sinistrés se sont regroupés dès le matin lundi. Ces derniers ont regagné leur domicile, le cœur gros, en apprenant qu’ils ne recevraient aucun papier d’approbation de la police. Vanessa, une victime des récentes inondations, avance que cela fait une semaine qu’elle se rend au poste de police de la région.

« Cela fait une semaine que je me rends au poste de police pour réclamer mon papier d’approbation. Mais les autorités ne nous donnent aucune réponse quant à une indemnisation. Azordi mo la depi 7 er gramatin. Étant donné que nous habitons à quelques pas de la rivière Lataniers, nos maisonnettes ont été très rapidement inondées lors des récentes averses. C’est la même rengaine lors des grosses pluies. J’ai des preuves et des vidéos que ma maison a été engloutie », dit-elle.

 

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