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Déjà arrêté pour alerte à la bombe : un étudiant nigérien déporté pour séjour illégal 

L’étudiant soutient ne pas être l’auteur des menaces à la direction du campus.

Brightson, 22 ans, l’étudiant nigérien qui avait été expulsé de la Middlesex University, située à Flic-en-Flac en juin dernier pour menace à la bombe, a été déporté le 21 août dernier. Des éléments du Passport and Immigration Office (PIO) avaient effectué une descente à la résidence qu’il occupait à Flic-en-Flac. Il s’avère que son visa pour étudiant avait expiré et qu’il séjournait illégalement sur le sol mauricien.

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Arrivé au pays en octobre de l’année dernière, l’étudiant s’était inscrit à des cours sur la gestion d’entreprise. Mais en juin de cette année, il a eu des ennuis avec la direction de l’établissement. Une responsable l’a accusé d’avoir envoyé des courriels menaçants. Le 17 juin, il a été expulsé de l’établissement. Peu après, il y a eu une alerte à la bombe à l’université et les soupçons se sont portés sur le Nigérien. Il avait été arrêté alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion. Placé en détention, il avait été inculpé par la suite pour alerte à la bombe.

Alors qu’il était en liberté conditionnelle, ses ennuis se sont poursuivis. Au début de janvier, la direction a de nouveau fait appel à la police suite à la réception d’autres messages à caractère menaçant. Le nom du Nigérien avait une fois de plus été cité. Il avait vivement contesté de telles accusations. 

« Je ne suis pas un terroriste », avait-il soutenu tout en ajoutant qu’il avait hâte de rentrer chez lui.

  • Leal

 

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