On se croirait dans un film d’espionnage, mais le système d'écoutes téléphoniques existe bel et bien chez nous. Une enquête du Défi Plus révèle tout sur le fonctionnement de « tapping ».
Le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, répondant à une question parlementaire du député travailliste, Shakeel Mohamed, à l’Assemblée nationale le 18 avril dernier, avait confirmé que certaines lignes téléphoniques sont sur écoute.
Le chef du gouvernement avait expliqué toutefois que la police doit obtenir au préalable l’ordre d’un juge de la Cour suprême afin de pouvoir placer une personne sur écoute ; une personne qui doit représenter une menace.
Mais, certaines lignes téléphoniques auraient été placées sur écoute sans passer par un ordre de la Cour. C’est ce que révèle une enquête réalisée par notre collègue Abhi Ramsahaye du Défi Plus.
Le fameux van blanc auquel avait fait allusion le député Shakeel Mohamed à l’Assemblée nationale le 18 avril existe bel et bien, révèle l’enquête du Défi Plus. Des équipements hyper sophistiqués se trouvent à bord de ce véhicule ; équipements avec lesquels, à partir d’un lieu précis, on peut intercepter des conversations téléphoniques.
Autre révélation : 80 % du travail du National Security Service (NSS) se fait sur écoute.
Comment fonctionne le système d'écoutes téléphoniques ? Qui écoute quoi ? Où se trouve le « Monitoring Main Centre » du NSS ? Pourquoi place-t-on des lignes téléphoniques sur écoute ? Eléments de réponse dans l’édition du Défi Plus de ce samedi 30 avril. Vous y trouverez aussi la version du directeur général du NSS, Lockdev Hoolash.
A lire dans Le Défi Plus de ce samedi 30 avril : Ecoutes téléphoniques : au cœur d’une cellule ultra-secréte (sur trois pages).
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