La plainte constitutionnelle, logée par Rezistans ek Alternativ en Cour suprême, sera débattue sur le fond aujourd’hui devant le chef juge Kheshoe Parsad Matadeen et le juge David Chan Kan Cheong.
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Cette action conteste l’obligation faite à tout candidat à une élection générale de déclarer son appartenance ethnique. Rezistans ek Alternativ a fait une demande de Constitutional Review en Cour suprême après le « mini » amendement constitutionnel apporté, en juillet 2014, par l’ancien gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam. Cet amendement avait offert un choix aux candidats lors des élections générales de décembre 2014. Ils pouvaient soit décliner leur appartenance ethnique ou refuser de le faire. Toutefois ce « mini » amendement ne s’appliquait qu’aux élections générales de 2014. De ce fait, Rezistans ek Alternativ n’a pas retiré sa demande de révision constitutionnelle car elle réclame l’annulation d’une telle obligation de façon permanente. Le parti a même demandé un « early trial » compte tenu de la nature de l’affaire. Pour Veena Dholah, membre de Rezistans ek Alternativ, cette affaire est suivie avec beaucoup d’intérêt parmi la population. Elle se dit confiante que son parti va remporter cette bataille légale mais affirme toutefois qu’elle ne se fait pas d’illusion au sujet des partis politiques traditionnels.
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