« J’ai fait ce qu’il fallait faire. J’ai envoyé un addendum via un affidavit à la commission anticorruption. Cela, sur conseils de mes hommes de loi. J’ai agi de bonne foi. Je suis serein ». C’est ce qu’a déclaré, le lundi 14 décembre 2020, le leader de l’opposition, Arvin Boolell, au Défi Quotidien. Il précise que l’affidavit inclut des faits qu’il avait omis de déclarer dans sa déclaration des avoirs et que ce nouvel affidavit se veut être « une mesure corrective ».
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Arvin Boolell, a été pointé du doigt par des membres du gouvernement. Cela, pour avoir, selon eux, fait une fausse déclaration de ses avoirs. Notamment par les ministres Alan Ganoo, Maneesh Gobin et Avinash Teeluck, qui n’ont pas manqué de réclamer sa démission du poste de leader de l’opposition.
La polémique se situe dans un précédent affidavit en date du 16 décembre 2019 en Cour suprême juré par Arvin Boolell pour déclarer ses avoirs. Le leader de l’opposition dit posséder deux voitures, une Audi Q3 et une Audi Q5, et avoir un Housing Loan auprès de la Barclays et un Car Loan auprès de la SICOM. Toutefois, début décembre 2020, un informateur anonyme refile des documents à l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) pour indiquer que le leader de l’opposition possède plus que cela. Il est question de terrains que le leader de l’opposition aurait, selon l’informateur, failli déclarer. Face à la controverse, Arvin Boolell plaide une omission et affirme qu’il s’agit surtout d’héritages de Sir Satcam, le père d’Arvin et Satyajit Boolell.
Selon la Declaration of Assets Act de 2018, toute personne ayant failli soumettre sa déclaration des avoirs ou fait une fausse déclaration de ses avoirs, encourt une amende ne dépassant pas un million de roupies et une peine de prison ne dépassant pas 5 ans. Cela, suivant un verdict de culpabilité.
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