La sœur et la mère de feu Dominique Adrien Madron tiennent le ministère de la Santé et le Dr Kailesh Jagutpal pour responsables de son décès. L’homme, qui avait 31 ans, est mort le 1er février 2022. Les proches estiment que c’est lié à la booster dose contre la COVID-19 qu’il avait reçue.
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Laura Madron, la sœur de feu Dominique Adrien Madron, et Marie Jacqueline Madron, la mère, ont saisi la Cour suprême. Elles réclament des dommages de Rs 8 950 000 suivant son décès. Elles sont convaincues que sa mort, survenue le 1er février 2022, est liée à la booster dose qu’il s’était fait administrer. L’homme, ex-maître d’hôtel au Hilton Mauritius Resort & Spa, était âgé de 31 ans.
La plainte de sa mère et de sa sœur, déposée le 6 avril 2022, est dirigée contre Kailesh Jagutpal, le ministère de la Santé, la République de Maurice, l’Attorney General et Morning Light Co Ltd. Il s’agit de la société qui gère l’hôtel où travaillait Dominique Adrien Madron. Tous sont cités comme les défendeurs. L’affaire sera appelée le 26 mai 2022.
Les plaignantes soutiennent que le jeune homme vivait dans la maison familiale à Forest-Side. « Il avait 30 ans. Il était dans la force de l’âge. Il était en parfaite santé. Il était convaincu que l’immunité naturelle était la meilleure forme de prévention à la fois pour lui et pour ceux qui l’entouraient face à la COVID-19 », soulignent-elles dans leur plainte.
Elles ajoutent qu’il avait reçu ses deux doses de vaccin, une condition essentielle vu qu’il travail-lait dans l’hôtellerie. Il s’était fait administrer une dose de Covishield le 2 mars 2021. Le 17 mai 2021, il s’était fait injecter sa deuxième dose de vaccin mais cette fois d’AstraZeneca.
Laura et Marie Jacqueline Madron soutiennent qu’il avait reçu un SMS de l’hôtel, le 14 janvier 2022, pour lui rappeler qu’il devait faire sa dose de rappel sous peine de se voir refuser l’accès à son lieu de travail, en vertu des directives des autorités. Bien que « réticent », l’ancien maître d’hôtel a fait sa booster dose le 17 janvier 2022. Ses proches indiquent qu’il s’était fait administrer le vaccin Johnson & Johnson après avoir été « contraint », selon eux, à signer le formulaire de consentement.
Réticent
« Il n’existe aucune loi ni réglementation permettant au gouvernement de contraindre ou de forcer quelqu’un à signer le formulaire de consentement. Pas un seul État développé n’exige de ses citoyens qu’ils signent des accords privés prévoyant des dérogations, des décharges ou des clauses de non-responsabilité afin d’être vaccinés », font valoir les plaignantes.
Le 31 janvier 2022, le maître d’hôtel a commencé à se sentir malade après le déjeuner. Il a ressenti de légères douleurs à l’estomac, suivies de migraines et de maux de gorge. Vers 15 heures, il a pris son service au Hilton. Il s’est plaint à ses collègues de ses douleurs à l’estomac pendant son service.
Après le dîner, soit vers 22 h 10, Adrien s’est mis à vomir alors qu’il se trouvait encore au travail. À partir de là, son état a empiré. Conduit à la maison, il a par la suite été transporté par une ambulance jusqu’à la clinique. Vers 2 h 50, des préposés de l’établissement ont informé les proches du décès de Dominique Adrien Madron.
Pour sa sœur et sa mère, le Dr Kailesh Jagutpal et son ministère ont « délibérément contraint Adrien à prendre un dangereux vaccin (troisième dose ; NdlR) ». Elles estiment, de fait, qu’ils « sont responsables de son décès. Ils ne peuvent pas se retrancher derrière le formulaire de consentement pour échapper à leurs responsabilités ». Les plaignantes ont retenu les services de Mes Natasha Behary Panray et Thierry Kœnig, Senior Attorney.
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