Dans une boutique du Nord : deux ‘pashminas’ vendus à une touriste à Rs 25000

Dans la note de Rs 50 000 qu’un magasin du Nord lui a présentée et qu’elle a payée avec sa carte bancaire, la moitié était dédiée à deux écharpes. Réalisant qu’elle s’est fait arnaquer, une touriste sud-africaine a porté plainte à la police et réclamé un remboursement. En vain.

De bonnes vacances ne riment pas nécessairement avec de bonnes affaires. Une ressortissante sud-africaine en vacances à Maurice l’a appris à ses dépens. Vendredi dernier, un chauffeur de taxi l’a conduite dans un magasin à Arsenal. 

Après avoir fait le tour des étagères, elle a choisi deux écharpes, deux robes, trois polo-shirts, une robe et trois T-shirts. Elle dit avoir constaté que le prix de certains produits était cher. « Quand j’ai vu que le prix était élevé, la vendeuse m’a rassurée qu’elle allait plaider en ma faveur pour une ristourne », relate-t-elle dans sa déposition à la police. Arrivée à la caisse, on lui a présenté une note de Rs 50 000. 

Achats non  remboursables

Benya  a effectué le paiement à travers sa carte bancaire. Tout juste après, elle a reçu un texto sur son téléphone cellulaire de sa banque. Ce n’est qu’à ce moment-là que la touriste a réalisé que la note était vraiment salée. Même si Benya avait déjà effectué le paiement, elle a exprimé son mécontentement. « Quand j’ai reçu ce sms, j’étais blessée et j’ai dit à la vendeuse que le prix des écharpes était très élevé et que je ne pouvais me les offrir », a confié Benya au Défi Quotidien.

Elle a alors déclaré à la vendeuse qu’elle ne comptait pas effectuer ces achats tout en réclamant son argent. Mais au magasin, on lui a fait comprendre que les retours et autres remboursements ne sont pas acceptés, tout en lui rappelant que des affiches étaient placardées dans le magasin pour le rappeler.

Mécontente, Benya a abandonné les vêtements sur place avant de se diriger au poste de police de Terre-Rouge où elle a fait une déclaration. Elle envisage également d’alerter la Police du Tourisme.

La police a pris contact avec la direction de cette boutique pour touristes. Au magasin, on devait faire comprendre aux policiers que la ressortissante étrangère était consciente du prix avant l’achat.

C’est avec un goût amer que Benya compte poursuivre ses vacances à Maurice. « J’ai l’impression d’avoir été volée, je suis très déçue », lâche-t-elle avant de conclure  : « I want my money back ».