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Dans un établissement primaire : un élève en Grade V allègue avoir été brutalisé

Un garçonnet de 10 ans aurait été brutalisé par son enseignant sous les yeux de ses camarades de classe. Cela se serait passé, le mardi 23 mai, dans une école primaire des hautes Plaines-Wilhems.  Les parents de l’enfant sont indignés. Le père explique que « rien ne peut justifier tant de violence envers un enfant ».

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Jayen (prénom modifié) est sous le choc. Il dit avoir été aggressé par son instituteur. Il a consulté un psychologue, le jeudi 25 mai, car outre des ecchymoses à l’oreille et à la hanche, cet élève en Grade V serait affecté moralement par cet incident.

Ce n’est pas la première fois que l’enseignant s’acharne sur ses élèves. « Mais jusqu’ici, personne n’avait eu le courage de le dénoncer par peur de représailles. À plusieurs reprises, l’instituteur aurait menacé ses élèves s’ils le rapportaient », ajoute le père de la victime.

Ne pouvant plus supporter la violence de l’enseignant, Jayen est sorti de son mutisme et a tout déballé à ses parents. Remonté, le père a rapporté l’affaire au poste de police de Phoenix. Puis, muni d’un formulaire 58, le garçonnet a été conduit à l’hôpital Victoria.

Au cours des classes de mathématique, son enseignant l’a appelé, avant de lui infliger plusieurs coups à la tête, selon Jayen. Le garçonnet, qui est asthmatique, croyait alors que son instituteur allait s’arrêter là, mais cela n’aurait pas été le cas. Son calvaire aurait été loin d’être terminé. L’instituteur se serait saisi d’un bâton dissimulé sous son bureau et lui aurait infligé plusieurs coups à l’épaule et au dos. Par la suite, l’écolier aurait été projeté contre le tableau. Les autres élèves de la classe auraient assisté impuissants à la scène.

Mécontentement

Toutefois, ce n’est que dans l’après-midi que Jayen a confié à son père ce qu’il aurait vécu. Il s’est plaint de douleurs à la tête. Voulant avoir une explication de l’enseignant, le père l’aurait appelé sur-le-champ. Celui-ci aurait alors rétorqué : « Wi zordi monn byen batt ou garson parski li pa pe konpran devwar matematik. » Les parents s’insurgent contre l’attitude de l’enseignant. Ils demandent comment il peut agir ainsi alors que la loi interdit formellement de frapper un enfant.

Le père s’est adressé au ministère de l’Éducation et compte enclencher des démarches afin que son fils change de classe. Le lendemain, il a rencontré la maîtresse d’école de l’établissement pour lui faire part de son mécontentement concernant les punitions corporelles. La maîtresse d’école dit être choquée et a déclaré qu’elle n’était pas au courant. Sollicité pour une réaction, l’instituteur incriminé s’est abstenu de tout commentaire.

Du côté du ministère de l’Éducation, un préposé affirme qu’une enquête est en cours.

 

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