Dans un autobus : un jeune agressé et dépouillé par trois passagers

Voilà un trajet qu’il n’oubliera pas de sitôt. Un habitant Camp-Fouquereaux, âgé de 26 ans, était dans un autobus dimanche lorsqu’il a été agressé et dépouillé par trois passagers à Nouvelle-France. Les malfrats ont essayé même de le traîner hors de l’autobus.

Dans son récit à la police, le jeune homme a relaté qu’il a pris le bus vers 7 heures à Curepipe, pour se rendre au travail à Chemin-Grenier. Au cours de route, trois passagers ont pris place derrière lui. À un moment donné, l’un des trois homme, qui portait une veste militaire, lui a demandé de fermer la fenêtre. Il s’est exécuté mais, selon lui, les trois se sont énervés. L’un d’eux l’a attrapé par le menton en lançant : « To pa pe tro dakor pe deranz twa », avant de le pousser. 

Appel à l’aide au chauffeur

Le jeune homme dit qu’il ne s’est pas laissé faire et s’est met debout pour leur tenir tête. La situation a dégénéré. Les coups ont commencé à pleuvoir. « J’ai été frappé au visage et à la tête. Ils m’ont étranglés », a-t-il expliqué à la police. Les trois agresseurs lui ont arraché sa sa chaîne. « En sus des coups et du vol, ils ont essayé de me traîner hors de l’autobus à Nouvelle-France. J’ai hurlé pour alerter le chauffeur de l’autobus. »

Le chauffeur a stoppé son véhicule et les trois agresseurs se sont enfuis, emportant la veste et la sacoche du jeune homme. La sacoche contenaient les clés de sa maison et de son casier, ses effets personnels et de l’argent. Il s’est rendu au poste de police de la région pour raconter sa mésaventure. Il a donné la description de ses agresseurs. Les policiers se sont mis à la recherche des suspects. Ils les ont rattrapés et ont retrouvé la sacoche volée, mais pas l’argent qui s’y trouvait. 

Les agresseurs sont ensuite identifiés par la victime avant d’être interpellés. Le jeune homme s’en est sorti avec des bosses, des bleus et des douleurs. Il a dû être hospitalisé.