Fin atroce pour Ibrahim Caunhye, 38 ans. Ce père de famille, qui exerce comme mécanicien, travaillait sur un camion, quand le caisson lui est tombé dessus, samedi à Triolet. La victime n’a pas survécu.
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Il laisse derrière lui trois enfants. Ibrahim Caunhye, domicilié à Triolet, est décrit par sa mère et son beau-frère comme un homme responsable. « Son travail était tout pour lui. Li zis konn travay ek vinn lakaz », explique sa mère Nazeem. Vendredi, il est parti travailler dans un atelier à quelques mètres seulement de sa maison. Vers 17 heures, son beau-frère, qui lui donnait un coup de main, a dû s’absenter. « Je devais récupérer une pièce pour mon camion à Vacoas. Il m’a dit de partir pour ne pas être pris dans les embouteillages », se souvient Ishwaraj, le beau-frère de la victime.
Une demi-heure plus tard, Ishwaraj reçoit un appel de son épouse, la sœur d’Ibrahim. « Mon épouse m’a dit de venir tout de suite à la maison », explique-t-il, mais une fois sur place, il n’a pu que constater que c’était déjà trop tard. « Il effectuait des réparations sur le camion et nous ne savons comment le caisson s’est renversé sur lui », ajoute le beau-frère.
C’est ainsi que les proches ont été alertés. La police de Triolet et une ambulance ont été mandées à la rue Iqbal, où se situe l’atelier. Le personnel soignant devait constater que le mécanicien avait déjà rendu son dernier souffle. L’autopsie a révélé que la victime a succombé à une « cardiac tamponnade ». Ses funérailles ont eu lieu samedi matin.
Nazeem, sa mère, est effondrée. « Je n’ai pu fermer l’œil de la nuit. Ibrahim laisse derrière lui ses trois enfants et son épouse. Son père est mort il y a bien des années. Il était un soutien pour moi. Je perds mon bras droit », pleure-t-elle.
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