Dans les hautes Plaines-Wilhems: une femme souffrant de troubles mentaux se dit victime de viol

Une femme de 72 ans, souffrant de troubles mentaux, a porté plainte à la police samedi. Elle allègue avoir été victime d’un viol. Elle a relaté sa mésaventure à sa sœur jeudi dernier. Les faits remonteraient à l’an dernier.

Kamlawtee (prénom modifié) est sortie de son mutisme, jeudi. Cette femme, âgée de 72 ans, a dit à sa sœur de 80 ans qu’elle a été victime d’un viol. Cette dernière l’a aussitôt conduite au poste de police samedi où elle a consigné une déposition en sa présence. La septuagénaire, qui souffre de troubles mentaux, a expliqué aux enquêteurs qu’elle ne se souvenait plus de la date de l’agression, perpétrée l’an dernier. « Un individu a fait irruption chez moi dans l’après-midi. J’étais allongée sur mon lit. Cet homme vêtu de blanc et encagoulé a pénétré dans ma chambre. Il est entré par une fenêtre de la maison. J’étais choquée. Quand il s’est approché de moi, j’ai crié. Il m’a sauté dessus pour m’immobiliser. Il a ôté mes vêtements avant de m’agresser sexuellement. Il a menacé de me tuer si je rapportais cette agression à quiconque. Il a lancé : ‘Si to dir kikenn, pli pir ki sa pou ena. Puis, il a fui. Je n’ai pas pu dormir ce jour-là », a raconté Kamlawtee aux enquêteurs. Craignant pour sa sécurité, Kamlawtee s’est murée dans le silence. « Depuis, je revis le cauchemar que j’ai subi. Je ne dors plus et je pleure tout le temps. Je crains que cet individu ne revienne et ne m’agresse à nouveau. En me voyant dans la détresse, ma sœur m’a interrogée. J’ai tout déballé », insiste-t-elle. Sa soeur a déclaré aux enquêteurs avoir constaté des changements notables dans le comportement de Kamlawtee. « C’est le comportement de ma cadette qui m’a intriguée. Je l’ai interrogée et elle a éclaté en sanglots avant de me raconter sa mésaventure. Je n’ai aucune idée de l’identité de ce criminel. Ma sœur ne m’a jamais dit que quelqu’un la méprisait autant. » Kamlawtee a dit aux enquêteurs qu’il lui sera très difficile d’identifier son agresseur, car ce dernier portait une cagoule. Elle a, toutefois, indiqué aux limiers que son agresseur était corpulent. La septuagénaire a été examinée par un médecin de la police.