L’île Maurice est un bon élève lorsqu’il s’agit de cybersécurité, et se classe 9e dans le classement de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’ABI Research.
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Les autres pays africains ne sont toutefois pas très loin. Le Maroc et l’Ouganda se classent à la 10e place mondiale, suivis du Rwanda et de la Tunisie (11e).
L’île Maurice partage sa 9e place avec l’Égypte et la France, avec un indice, sur une échelle de 0 à 1, s’élevant à 0,588. Selon l’étude, c’est avant tout le cadre juridique qui fait de l’île Maurice la championne d’Afrique.
« Les autorités [mauriciennes] ont mis en place quatre instruments législatifs, une loi sur les TIC en 2001, une sur l’utilisation abusive de l’informatique et de la cybercriminalité en 2003, une sur les transactions électroniques en 2000 et une sur la protection des données en 2004. Un projet de loi sur les messages électroniques commerciaux non sollicités est également en cours de rédaction avec le Conseil de l’Europe », notent les rédacteurs du rapport.
L’île Maurice a aussi mis en œuvre la certification ISO 27001, garante de la conformité aux exigences les plus élevées en matière de management de la sécurité de l’information. Elle a aussi mis en place une politique nationale de cybersécurité par son équipe informatique chargée de réponses d’urgence (CERT).
L’indice de cybersécurité dans le monde (GCI) ambitionne de mesurer le niveau réel de développement de chaque pays en matière de cybersécurité.
Le GCI évalue le niveau d’engagement dans cinq domaines : cadre juridique, mesures techniques, structures organisationnelles, renforcement des capacités et coopération internationale.
Patrick Hilbert
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