Economie

Créneau porteur : recrutement en hausse des ambassadrices de vente directe

Farmasi, Avon, Yves Rocher… Les Mauriciens ont un véritable engouement pour ces produits qui leur sont proposés à travers les ventes directes. C’est ce qui pousse les compagnies importatrices à recruter un plus grand nombre d’agents pour assurer l’écoulement des stocks.

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Les soins du visage, l’entretien du corps ou des cheveux, nécessitent l’utilisation de produits cosmétiques divers. Parmi eux, des parfums pour hommes et pour femmes, des bijoux et toute une gamme de produits de beauté. Chez les importateurs on note une hausse constante de la demande de la clientèle. D’où la nécessité pour ces compagnies de recruter davantage d’agents pour vendre leurs produits de marques réputées telles que Avon ou Yves Rocher, pour ne citer que celles-là. Ils ciblent une très large clientèle, appartenant à tous les groupes d’âges et à toutes les catégories économiques.

Il faut dire que la vente directe procure plusieurs avantages au client. « Il bénéficie d’un service personnalisée. Une hôtesse est à sa disposition pour lui prodiguer des conseils sur chacun de ses achats afin que celui-ci soit judicieux,» explique Dominique Comarmond, directrice de The Vanity Box, compagnie qui représente les produits de la marque Farmasi.

Concurrence féroce

Pour sa part, un responsable d’Avon avance que le client est au courant des dernières tendances et des nouveautés grâce à la brochure qu’il reçoit régulièrement. Shamima Dauhoo, directrice de Green Brands World, la compagnie qui représente la marque Pastel, ajoute que la vente personnalisée est adoptée et l’accent est mis sur le service conseils aux clients.

Face au succès de cette méthode de vente, ces compagnies doivent faire appel à un plus grand nombre d’ambassadrices. Elles en comptent d’ailleurs plus de 1 000, à ce jour. « Ces jeunes filles reçoivent une formation et elles sont initiées aux nouvelles techniques de vente », souligne Shamima Dauhoo. Cependant, le plus grand défi reste le fait que les ambassadrices ne sont pas employées à plein-temps. « Elles sont free lance et vendent à leur rythme. Certaines d’entre elles vendent plusieurs marques à la fois », précise-t-elle.

Les opérateurs, eux, doivent aussi faire face à la compétition. « Il y a une concurrence féroce sur le marché », indique Dominique Comarmond. Il y à 20 ans, ajoute l’une des responsables d’Avon, nous étions les seuls sur le marché. « Aujourd’hui ce n’est plus le cas et ce type de vente a pris de l’essor », souligne notre interlocutrice.

Qu’en est-il du rythme de la vente actuellement ? C’est la période creuse, selon les opérateurs. « Durant ces trois derniers mois, la vente a été plutôt moyenne », note Dominique Comarmond. Un avis que partage la responsable de la marque Avon : « Les mois de juin, juillet et août sont difficiles, mais les choses devraient retourner à la normale durant le dernier trimestre avec les fêtes de fin d’année et l’arrivée des nouveautés ».

 

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