Il avait 19 ans au moment des faits. Lui, c’est un ancien étudiant demeurant à Chemin-Grenier. Il a été jugé coupable d’avoir le 11 mai 2013, mis le feu à un champ de canne, arborant une culture de plus de 4 000 mètres carrés de canne à sucre prête pour la récolte. Ledit champ de canne, sis à La Source, Chemin-Grenier et qui appartient à un sexagénaire de Chamouny, avait été complètement ravagé par l’incendie.
Le prévenu a comparu ce mardi 6 août 2019 devant la cour intermédiaire. Le magistrat Pranay Sewpal, a annoncé, qu’il passerait la sentence le 12 août 2019.
Accusé à tort
Le jeune avait plaidé non coupable à son procès. L’affaire est partie d’une plainte déposée par le propriétaire du champ de canne. Celui-ci, habite à un kilomètre de son champ. Le 11 mai 2013, dit-il, il a reçu un appel d’un vigile qui travaille sur une ferme, à proximité de son champ de canne à sucre. Le vigile l'a informé ce jour-là que le champ était en feu. Il a rappliqué sur les lieux et le vigile lui a déclaré avoir vu le prévenu et un autre étudiant sortir du champ de canne peu avant l’incendie.
Le vigile a soutenu en Cour avoir aperçu le prévenu craquer une allumette pour ensuite la lancer sur place avant de prendre la fuite. Un peu plus tôt, soutient le vigile, il avait chassé les deux étudiants du champ. Le prévenu s’était alors fâché et avait refusé de quitter les lieux dans un premier temps.
L’étudiant qui avait accompagné l’accusé sur les lieux a aussi confirmé la version du vigile. Agé alors de 17 ans, il a relaté qu’ils étaient partis trouver un nid de guêpe. Ils en ont repéré un lorsque le vigile leur a dit de déguerpir.
Dans sa version à la police, l’accusé avait lui soutenu être « parti cueillir des fruits de la passion ». Or, sur place, le vigile les ont accusé « à tort », d’avoir mis le feu au champ de canne.
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