Trois femmes ont été reconnues coupables de blanchiment d’argent. Elles avaient blanchi plusieurs sommes d’argent en 2009, au préjudice d’une association. Elles devront de nouveau comparaître devant la Cour intermédiaire, le 9 mars 2020, dans le cadre des plaidoiries entourant leur sentence.
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Une habitante de Sainte-Croix, âgée 62 ans, était poursuivie par l’Independent Commission Against Corruption (Icac). Elle répondait de sept accusations de blanchiment d’argent devant la Cour intermédiaire. Cette Family Support Officer était accusée d’avoir blanchi au total Rs 309 600, de juillet à novembre 2009. Elle avait plaidé non coupable. La cour l’a jugée coupable de cinq accusations de blanchiment d’argent et lui a accordé le bénéfice du doute dans deux autres cas.
La deuxième accusée était une Accounts Officer, âgée de 40 ans, résidant à Albion. Elle a été reconnue coupable d’avoir blanchi une somme de Rs 60 800, en novembre 2009.
La troisième accusée, quant à elle, était poursuivie par l’Icac pour avoir blanchi des sommes d’argent à trois reprises. Elle était accusée d’avoir blanchi Rs 314 000 au total, de juillet à septembre 2009.
Cette habitante de Pailles avait plaidé non coupable. Elle a été reconnue coupable de deux accusations de blanchiment et a obtenu le bénéfice du doute dans le troisième cas.
Le verdict a été prononcé par la magistrate Darshana Gayan. Les trois femmes avaient nié les accusations portées contre elles.
Factures pas authentiques
Dans son jugement, la magistrate fait ressortir que la commission anticorruption a pu établir, dans le cas de la première accusée, qu’elle était en possession de ces sommes d’argent. Celle-ci serait le cerveau derrière cette combine. Elle avait tenté de justifier les retraits qu’elle avait faits du compte bancaire de l’association dont elle était membre. Cela par le biais de factures prétendument signées par quelques personnes dont l’authenticité a été mise en doute devant la cour, après leurs témoignages. Elle a ainsi été jugée coupable de cinq accusations de blanchiment d’argent.
Quant à la seconde accusée, elle est devenue assistante trésorière de l’association en juin 2009, sans qu’il n’y ait eu d’élection. Elle avait admis ne pas pouvoir confirmer s’il y avait eu ou pas des dépenses. L’accusée avait également soutenu qu’elle préparait la déclaration d’impôt de l’association sur la base de reçus et de relevés bancaires. Ce qui indique qu’elle savait pertinemment que les chiffres n’étaient pas exacts.
Pour la troisième accusée, la magistrate a fait ressortir que les preuves démontrent qu’elle avait bel et bien reçu ces sommes d’argent sous deux accusations de blanchiment d’argent. Toutefois, dans le cadre de la troisième accusation, l’Icac n’a pas pu établir qu’il s’agissait de blanchiment d’argent.
Les trois accusées devront de nouveau comparaître devant la Cour intermédiaire, le 9 mars 2020, pour le besoin des plaidoiries entourant leur sentence.
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